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lundi 21 mai 2018

A travers tous les temps

Alors, elle se dit qu’elle n’avait pas assez veillé
Un court instant elle s’était absentée
L’air était si doux
Elle avait plongé dans l’onde claire
Écouté les oiseaux
Laissé le soleil caresser la peau
Et sur le chemin du retour…
Un pressentiment, puissant, terrassant
De ceux qui apportent les images
Qu’on tient loin de soi
Et qui pourtant surgissent là, avec force.

Elle le vit s’enfoncer dans les marées
Elle poussa un cri
Qu’il n’entendit pas
A terre elle tomba
Comme la vague
Qui claque la roche.

Mais déjà elle était debout
Quoi qu’il puisse arriver
Quelques soient les apparences
Elle ne ferait pas, en sa tête
En son cœur
Le non sens, le sans réponse.

Et ce n’est pas le vide
Qui répondait
Mais une présence si vaste
De si beaux paysages
Libres sauvages.
  
Sans voix elle était
Ne connaissant aucun son
Pour dire ce qu’elle voyait là.



 Martina Stipan

lundi 17 juillet 2017

Infinitesimal...

Je t'écoutais et je t'écoute encore
Quoi que je fasse, où que j'aille
C'est là en arrière fond, profond
Silencieux
Cela écoute...


Je vois...
Au-travers de la déformation que provoquent
Toujours les mots, aussi précis soient-ils
Je vois cette fulgurance, ce qui lui échappe
Et réclame la réalisation.


Ce quelque chose qui échappe, un résidu
On pourrait dire une erreur, infime, mais erreur quand même
Et le monde visible se construit, cherchant à se réaliser
C'est à dire à ne plus être en ces conditions si contraignantes
Feu sans fumée, ni résidu.