De cet enfant...

L'enfant à naître, toujours à naître

N'appartient à aucun passé

On ne saurait en porter le deuil

Ni la blessure

Neuf, toujours neuf.

GOLDEN MOUNTAINS - Alessandra Meniconzi

Il n'y a pas ...

  - Il n'y a pas de vide !

Vrai et faux

Iras-tu te jeter du haut de ce pont suspendu ?

Ce n'est pas nous qui sauverons le monde

C'est lui qui, peut-être, nous sauvera.

De vide il n'y a pas dans l'infiniment petit

Espace et chant quantique

Conscience claire

Bulles d'instants présent

Et aussi l'apesanteur

Qui te fera t'écraser au sol

Les croyances ne sauvent de rien.

Le vivant vois-tu s'incarne

Sans incarnation, point de vivant

Et là la roche est dense, si dense

Et ta chair éclatée et tes os broyés.

Pourtant, il y a bien cette chose incroyablement belle

D'être dans cette suspension au-dessus ...

Entre deux mondes, ni tout à fait de l'un

Ni tout à fait de l'autre

A être respiré par un fluide, à voguer l'onde.

Infinie gratitude...

 

 

  Edmondo Senatore

Une bulle ...

Une bulle traverse la ville...

Cela ne parle pas d'espoir

Qui porte le germe du désespoir

Cela ne parle pas d’ascension

Qui porte le germe de la chute

Une bulle traverse la ville …

 

 

 Beeple Art digital

Des tests... grandeur nature...

Des tests de vérifications...

Ont-il compris ? Ont-ils changé d'habitudes ?

Ont-ils l'idée même d'en changer ?

Non, rien ne change !

Ils se plaignent beaucoup, des conditions

Ils constatent qu'elles ne sont pas favorables à leur bon plaisirs.

Ils ont voulu prendre la terre et c'est la terre qui les prend !

De l'image

Un village désert, là-bas
Dans cette lointaine Amérique
Balayé de poussière,
Une porte claque.

Elle ne cesse de claquer…
La pousser cette porte
Entrer
S’asseoir.

Kertesz 1926 Carnival

Du mensonge

Celle-là avait peur de tout

De la nuit, du jour, de son ombre

Et plutôt que d'affronter sa peur

Ce qui aurait été s'en libérer

Elle s'inventa une histoire d'amour

Bien merdeuse l'histoire d'amour !

Domination et soumission et chantage

Enfin tout le panel des horreurs humaines.

Kertesz

De l'arrogance

Cet homme là savait tout

Et puis il avait dieu pour lui

Ainsi il jugeait beaucoup

De l'autre bien entendu

De la femme, de l'enfant

Et quand il lui arrivait de se pencher

Sur lui, il pleurait beaucoup.

 Vedran Vidak