mardi 19 juin 2018

Du respect sans limitation...

Je n'enfermerai pas autrui
Dans mes compréhensions
Ou incompréhensions
Le disant ceci ou cela, ici ou là !

C'est un viol, en esprit c'est un VIOL !

Lorsque je fais cela, c'est moi que j'enferme
Ou encore c'est projection de ma propre déchéance.



Fidel Garcia 

Et pourtant !!!!!

Et pourtant, 
C'est ce que nous faisons encore et depuis si longtemps
Enfermer les relations en des définitions
Des qualificatifs, des codes, des destins
Des désirs et des attentes
Des soumissions et des subordinations.

Nous ne vivons pas les relations, nous les craignons
Nous les refusons tout en les réclamant
Et puis, nous les disons !
Ici amoureuses, ici amicales, ici familiales
Et encore celles qui sont bonnes et les autres
Alors elles ne sont plus que lamentations.



Fidel Garcia

Prendre soin ...

Prendre soin...
Si c'est ne pas piétiner le jardin du voisin
Ne pas détruire les écosystèmes 
C'est un OUI, sans aucune retenue.
Si c'est …

Il n'y a que dans l'enfance que l'on puisse être dans ce besoin, dans cette nécessité et dieu sait que nombre d'adultes en usent et en abusent.
Et lorsque cela se perpétue dans le temps c'est qu'enfant on est resté.
Mais pour celle, celui, qui a tracé son chemin, atteint la complétude en soi, tout entier dans sa propre relation au monde, sans aucun intermédiaire !
Jamais l'être ne renonce à prendre soin de lui-même, faisant face toujours, et dans la mort encore.
Personne ne peut interpréter la vie pour lui, personne ne peut lui dire ce qu'il doit faire, penser, sentir.

La relation qui fait se rencontrer deux êtres complets, est fulgurance !
Je t'écoute pleinement sans aucun désir de te changer, de te tirer à moi, de te retenir dans les filets du NOUS.
Tu fais même chose avec moi.
Et là !!!!

Grand dieu ! Quel festival !
Quelle intensité !
Ça circule, ça partage, ça multiplie
Un feu d'artifice !

Sans commencement et sans fin... 




De l'impossible

Et de se dire qu'il y a des choses à ne pas dire
Elles resteront incomprises
Trop tôt !

Et puis se dire que si, il faut les dire
Participer de ce difficile travail de la révolution 
En esprit ! 



 Fidel Garcia  

lundi 18 juin 2018

De la décadence de la domination

Au moment où l'homme s'est fait dominateur de la nature
Il entra dans la domination de la femme et de son fruit
Qu'est l'enfant...

La femme avec ses menstrues, son ventre s'arrondissant
Les grandes eaux qui libèrent...
La femme est de la nature, elle est la nature.

Au moment où à force d'agricultures, d'élevages
De domestications, d'industrialisations, l'homme
Cru atteindre la toute puissance...

Et les armes, et les guerres et les famines !
L'homme avait-il atteint son but ?
Il l'a cru, oui vraiment il l'a cru !




De la mise en scène...

Ce ne sont que nos incompréhensions
Nos blessures, nos cris, nos souffrances
Nos attentes, que nous mettons en scène
Sûrement pour mieux les comprendre.

Nous les mettons en scène en des scénarios
Où tragédie et comédie se côtoient

Se parlent, s'interpellent, se tirent la langue
S'investissent l'une à l'autre.

Elles sont les deux faces de la même pièce
Celle qui se joue depuis la nuit des temps
Tu pleures et tout aussi bien tu pourrais rire
Tu ris et tout aussi bien tu pourrais pleurer.

Entre le deux, n'appartenant ni à l'un, ni à l'autre
Le témoin silencieux, celui qui Voit au-delà...



Toutes peines confondues

La relation, celle qui est au-delà de nos peurs et de nos attentes
La relation est expansion et concentration, naissance et mort.

Expansion et concentration
Tout existe dans ce double mouvement
Où la dualité n'est que pour l'image figée
D'un Tao mis à plat
Fatale erreur !

Naissance et mort
Tout existe dans ce Tao dynamique
L'un prenant existence dans l'autre
Le multipliant alors
Le chant vibratoire parle de cela.

Énergie qui abat toutes les cartes de la raison
Les résistances, le désir de contrôle
Le corps tout entier se fait frémissant
Non dans la fièvre du manque
Mais dans l'accomplissement 
D'instant en instant
Illimitée l'extase qui s'offre là.



 Fidel Garcia