dimanche 31 mai 2020

Du naturel en toi...


"Ce qui n'est pas donné

Se perd à tout jamais."

En feras-tu un précepte moral 
T'obligeant au don ?
Une partie de toi, contre une autre
Autres hostiles les uns aux autres
C'est sans fin !

Si tu vois
Ce qui ne cesse de se donner
De se partager...
Invitation
A un autre niveau de représentation
Un autre niveau de conscience.

Des informations circulent
Concernant ce plan
Elles travaillent dans la matière même
Il n'y a pas lieu d'opposer matière et conscience
Corps et esprit...




Le gros bouchon

On ne peut pas mélanger les niveaux
Mais les tenir séparés, étrangers les uns aux autres
Contradictoires jusqu'à ce que l'un soit la négation de l'autre
C'est autant de confusion.

Naturellement les différents niveaux communiquent
Comme un gros bouchon ce que nous sommes devenus...
Pourtant, il n'y a pas d'autre choix

L'information doit aussi passer par l'homme.




Louis Faurer

samedi 30 mai 2020

Terre et ciel, la dépouillée


Large plaine où je suis née
Blonde en été, désolée en hiver
Là où le ciel touche la terre.



Fallait pas !


Mère, Oh ma mère
Si tu voyais ça !
Tu dirais, c'est sûr 

« C'est bien fait pour toi ! »



Paul Klee, 1930.

Dans la cage, plus de poule


Plus de poule dans la cage
Derrière le mur de tôles
La bonne femme est trop vieille
Elle a cédé le pas.

Plus de poule, je l'ai senti
Puis vérifié en grimpant sur le vieux canapé
Qu'est-ce que j'ai perçu ?
Non, ce n'est pas une absence.

Libération !
Incroyablement vide la cage aux supplices
Respire, et dans cette respiration
Toutes les poules qui ont vécu ici
Sans jamais gratter le sol, à même le grillage
Sans jamais sentir la caresse d'un rayon de soleil
Seulement l'étouffante chaleur sous la tôle
Toutes, depuis des années et des années
Libérées !

Elles le sont, puisque la mort n'avait pu le faire
Cette mort engagée par le profit de l'une
Qui les avait engraissées
Afin de les tuer pour les manger
Dans la cour, derrière le mur de tôle
Cela chante, la victoire du vivant.












vendredi 29 mai 2020

Ça existe ...

Ça existe les belles histoires
Cela ne dure pas, mais …
Ça te fait pleurer un peu et rire
Au grand final, éclat de rire
Devant la farce.

Car vois-tu, aussitôt que tu cesses
De te prendre au sérieux
Tout se révèle sous son véritable aspect
Illusoire, éphémère,
Éclat de rire.


Au fond de tes yeux


Car celui qui tue, son frère
Et c'est aussi l'animal
Ne peut pas le regarder au fond des yeux
Cet autre lui-même
Il y verrait sa propre mort
Et c'est bien elle, qu'il ne cesse de fuir
Avec ses actes cruels, toujours plus.