jeudi 5 février 2015

Dans un monde in-fini

Quand le glissement se fait d'un esprit à un autre esprit
Tout bavardage cesse véritablement
Quand la réponse se fait en l'autre tout surpris
Qui ne sait pas pourquoi, mais vient vous raconter
Un rêve et c'est vision.

L'enfant qui connaît le chemin
Un autre chemin que celui barré par l'interdit
Et c'est un guerrier qui tient la place
L'enfant donc conduit par un passage connu de lui seul
Ses aînés et avec ces deux-là la porte transgénérationnelle
Est ouverte.

Sous-terre et l'on peut entendre l'agitation de la cité en surface, ne pas faire de bruit, ils pourraient nous entendre et cela ne se doit pas.
Une première cavité, obscurité éclairée de couleurs, de magnificences, la traverser.
Une seconde salle, blanche, au sol translucide, et pourtant solide, vertige. Il me parle de cette curieuse impression de marcher comme dans le vide, jusqu'à un premier orifice. Des corps, et des corps, les uns sur les autres, les uns dans les autres, et défiant la raison il est possible de voir que cet enchevêtrement de chair, matière bruissante, plonge toujours plus profond. A côté un autre orifice, des cadres empilés en un ordre parfait, géométrie de l'espace infini.


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