Quand
le glissement se fait d'un esprit à un autre esprit
Tout
bavardage cesse véritablement
Quand
la réponse se fait en l'autre tout surpris
Qui
ne sait pas pourquoi, mais vient vous raconter
Un
rêve et c'est vision.
L'enfant
qui connaît le chemin
Un
autre chemin que celui barré par l'interdit
Et
c'est un guerrier qui tient la place
L'enfant
donc conduit par un passage connu de lui seul
Ses
aînés et avec ces deux-là la porte transgénérationnelle
Est
ouverte.
Sous-terre
et l'on peut entendre l'agitation de la cité en surface, ne pas
faire de bruit, ils pourraient nous entendre et cela ne se doit pas.
Une
première cavité, obscurité éclairée de couleurs, de
magnificences, la traverser.
Une
seconde salle, blanche, au sol translucide, et pourtant solide,
vertige. Il me parle de cette curieuse impression de marcher comme
dans le vide, jusqu'à un premier orifice. Des corps, et des corps,
les uns sur les autres, les uns dans les autres, et défiant la
raison il est possible de voir que cet enchevêtrement de chair, matière bruissante, plonge
toujours plus profond. A côté un autre orifice, des cadres empilés
en un ordre parfait, géométrie de
l'espace infini.