Dominique
marche avec elle, de Rejtons au petit pont, pour la mettre sur le
chemin balisé. Elle lui donne une coquille. Un peu grondeuse, elle
fait remarquer que c’est ainsi qu’on reconnaît le pèlerin. La
pérégrina sourit et remercie. Au moyen âge, avant de s’en
retourner, le pèlerin allait chercher la coquille au cap Finistère,
le bout du chemin en Espagne. Celle-là attendra au fond du sac.
La Lande, en son armada de pins, étendue telle une vaste plaine. Ici on dit "Les Landes". Je n’en sais qu’une, qui s’étire le long des routes étroites. Une, et ça fait un ventre chaud, présence intime qui s’accomplit dans l’ombre des grandes sentinelles.
Et
là à St Christau, alors que le gris s’est laissé pénétrer par
une troué de bleu, jaillit l’immensité de la voûte céleste.
Extase...
le plein et la flèche, le dedans et le dehors, l’ombre et la
lumière... la tête se renverse…
Les
mots qui viennent dire, signent la fin.
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