A
Viloria de la Rioja tous les chiens sont venus la retrouver. Un à
un ils sont arrivés, elle est restée à manger sur cette place
déserte, de la musique venait d’une maison, juste les quatre
pattes, cette chienne aux mamelles pendantes, vides du lait qu’elle
n’avait plus, libres et infiniment doux. « Qu’aucune créature
n’ait peur de moi, car tout est sorti de moi » il disait cela.
Arrivée
à Belorado, Markus a l’air sombre : « Tu arrives tard ! » et puis
ces dortoirs exigus, sans fenêtre. Elle reprend son sac, traverse la
ville, monte la tente près d'un pont, des arbres, un petit coin de
verdure aménagé avec des tables et barbecues.
Les
cloches sonnent au loin.
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