Dire
qu'il y en a qui pense que l'enfant qui vient au monde le fait sans
connaissance. Tout au plus on lui reconnaît une hérédité, un
devoir d'appartenir à une lignée, et alors on contestera ma
formulation première, ce n'est pas l'enfant qui vient au monde, père
et mère lui donnent la vie.
J'en
témoigne l'enfant qui vient, qui en a décidé donc, est un puits de
connaissances, par contre il ne connaît rien de ce monde qu'il
découvre.
Ainsi
cette enfant malgré une éducation menée de main de maître, et ce
fut la mère qui se chargea de ça, le père ? Lui, il aimait
cette femme comme son trésor, il n'a jamais cessé de l'aimer ainsi,
dévotion... cette enfant n'adhéra jamais aux croyances qu'on lui
imposait.
Ce
dieu juge suprême, elle le défiait, elle n'aimait pas non plus
cette vierge immaculée, qui n'est autre que le pendant féminin
assujettie à la figure paternelle toute puissante.
Cette
histoire de l'âme se séparant du corps pour monter au ciel, Oh, ça
aussi, elle le contestait. Pas seulement pour les conséquences qui
faisaient le dressage du corps « Domine, domine ! Ce corps
est la lie, ce corps est laid, mal foutu ! Il doit être mis au
pas ! Et puisque tu ne le fais pas, je le fais pour
toi ! ». Mais plus profondément, pour le non-sens de
cette représentation. Tout est lié, elle était venue avec cette
connaissance, tout est lié et c'est amour. Il n'y avait pas d'amour
dans le monde qu'elle découvrait, pas seulement celui des parents,
mais celui que les hommes font tous ensemble. Et lorsqu'elle les
voyait se grouper en des relations au service de ce modèle dans des
hiérarchies auxquelles il fallait se soumettre, en elle ce n'était
qu'un cri : NON !
Cette
enfant savait que matière est lumière, que la lumière est
information qui n'appartient à aucun, accessible à tous pour peu
qu'on n'est pas fait des maîtres et des disciples, des initiés et
des non-initiés.
Ton
enfant savait cela aussi qu'il reconnaissait la terre comme étant sa
mère, qui souffrait en son corps des impositions toujours plus
violentes et destructives faites par les hommes, qui se dressait
devant le cercle de famille pour dénoncer le crime et les
responsables. Tu regardais le ciel, tu attendais qu'ils viennent te
chercher. Mais qui ? Si ce n'est les êtres de lumière de ce
« lieu » d'où nous venons, ce lieu qui n'est ni
au-dehors, ni enfermé dedans, qui n'est pas un point fixe, ni
quelque chose à atteindre au bout de..., mais qui nous fait là où
nous ne sommes pas séparés.
Je
n'en ai pas rencontré d'autre sur cette terre qui soit vivant dans
la même intensité de Voir.
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