Cette
grande sensibilité à ce que les autres me font, quand je suis née,
sans défense, ce fut terrible ! Consciente et sans défense, je
n'aimais pas, mais alors je n'aimais pas ce qu'ils me faisaient qui
finalement n'aura été que ce qu'ils voulaient me faire, parce
qu'ils n'ont pas pu atteindre leur but. Je ne leur en veux pas, ils
ne sont pas conscients de cela en eux. C'est bien pour ça qu'ils
n'ont pas pu m'attraper, me changer, me conformer, et la souffrance,
l'isolement, toutes ces incompréhensions, en moi, ont œuvré à
toujours plus de conscience. C'est quelque chose !
Ce
n'est pas que je ferme ma porte, ce n'est pas que je les rejette, ce
n'est pas que je les méprise, entre eux et moi, c'est un travail,
conscience et inconscience se rencontrent.
Si
bien que la sensibilité qui m'a fait naître est devenue peu à peu
sous le burin de ce travail, beauté du discernement, et là il n'y a
plus de souffrance.
Toi ?
De
suite j'ai aimé ce que tu me faisais
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Merci de vos commentaires