lundi 13 mars 2017

De l'intensité de l'acte d'aimer

Dis-moi, vraiment ce que tu vois que je comprenne si je peux. Tu as dit que nous jouons sans le savoir le jeu de la vie sur cette terre, souffrir puis se reposer de souffrir.
Quelle souffrance ?
Mourir et naître à l'infini ?
La douleur physique, celle qui accompagne tous les grands moments de la vie ? Mais acceptée et non rejetée elle n'est plus perçue comme une douleur, mais comme une énergie incommensurable.
Même l'acte d'amour est douloureux s'il est refusé.
Quand j'ai mis mon fils au monde, j'ai navigué tout près, à la frontière de la douleur et du plaisir.
Je connais cette intensité physique, qu'il est difficile d'accompagner, et qui devient insupportable dès qu'on s'en éloigne. Là à ce point précis surgit ce moment où si tu le décides tu peux mourir, te laisser aller et partir. Est-ce de cela dont tu veux parler ?

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