mercredi 19 avril 2017

L'incontournable

Les croyances ne permettent pas de comprendre naître et mourir, le vivant.
C'est même un empêchement à comprendre, laissant la personne humaine dans un grand désarroi face à ce qu'elle prend pour la réalité de la vie.
Pourquoi ? Pourquoi un empêchement, alors que l'on peut penser que cela aide, comme la relation d'aide, et les services sociaux et la police, pourquoi ?
Parce que les croyances en tant que représentations qui se prétendent être la vérité unique s'opposant à celle d'autrui (l'autre religion, l'autre athée, l'autre tout simplement) procède à une déconnexion en soi.
La personne se bat pour maintenir sa croyance par l'adhésion à des rites, par la répétition de credo, et n'écoute plus rien de sa relation vivante au monde. Vivante, vibrante, insaisissable dans le sens que l'on pourrait saisir par devers soi.


Quand je vois cela, cette coupure, ce désarroi, chez mes proches, se dire, s'exprimer, cette plainte qui ne cesse de s'auto-alimenter, aussi les consommations de produits chimiques, l'alcool, etc. une évidence : c'est en chacun que cela se règle, et seul celui qui a la volonté de passer à autre chose, passe. Les autres, si nombreux, se nourrissent de la plainte en eux.
Voir, il me faut Voir, encore et encore, parce que cela participe de calculs plus avant qui ont besoin pour être justes de toutes les informations.
Voir, est sans affect, aucune tristesse, aucune souffrance, ce n'est pas en moi, ce n'est pas moi, je ne peux pas régler en l'autre. Parfois si c'est nécessaire, si c'est possible, apporter un soulagement, poser la main sur cette autre main, mais cela n'est que le soulagement d'un symptôme qui ne règle rien, un pansement, juste un pansement.
C'est ainsi, et je sais combien cela est juste, parce que le but, l'intention, est que chacun se libère, et la porte est en chacun de nous.

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