Les
croyances ne permettent pas de comprendre naître et mourir, le
vivant.
C'est
même un empêchement à comprendre, laissant la personne humaine
dans un grand désarroi face à ce qu'elle prend pour la réalité de
la vie.
Pourquoi ?
Pourquoi un empêchement, alors que l'on peut penser que cela aide,
comme la relation d'aide, et les services sociaux et la police,
pourquoi ?
Parce
que les croyances en tant que représentations qui se prétendent
être la vérité unique s'opposant à celle d'autrui (l'autre
religion, l'autre athée, l'autre tout simplement) procède à une
déconnexion en soi.
La
personne se bat pour maintenir sa croyance par l'adhésion à des
rites, par la répétition de credo, et n'écoute plus rien de sa
relation vivante au monde. Vivante, vibrante, insaisissable dans le
sens que l'on pourrait saisir par devers soi.
Quand
je vois cela, cette coupure, ce désarroi, chez mes proches, se dire,
s'exprimer, cette plainte qui ne cesse de s'auto-alimenter, aussi les
consommations de produits chimiques, l'alcool, etc. une évidence :
c'est en chacun que cela se règle, et seul celui qui a la volonté
de passer à autre chose, passe. Les autres, si nombreux, se
nourrissent de la plainte en eux.
Voir,
il me faut Voir, encore et encore, parce que cela participe de
calculs plus avant qui ont besoin pour être justes de toutes les
informations.
Voir,
est sans affect, aucune tristesse, aucune souffrance, ce n'est pas en
moi, ce n'est pas moi, je ne peux pas régler en l'autre. Parfois si
c'est nécessaire, si c'est possible, apporter un soulagement, poser
la main sur cette autre main, mais cela n'est que le
soulagement
d'un symptôme qui ne règle rien, un pansement, juste un pansement.
C'est
ainsi, et je sais combien cela est juste, parce que le but,
l'intention, est que chacun se libère, et la porte est en chacun de
nous.