Que
les animaux, les grands prédateurs se nourrissent de la chair des
herbivores, c'est ainsi que fonctionne la nature, c'est ainsi que le
vivant s'enrichit constamment, éliminant les plus faibles, rien ne
se gaspille dans la nature, rien ne pollue, tout a sa place dans la
grande prairie sauvage dont a parlé cette amoureuse Janine M.Benyus.
Mais
quand l'homme, omnivore (qui veut dire se nourrir de tout, y compris
de la lumière), végétarien depuis bien longtemps (quoi qu'on en
dise), quand l'homme se prétendant carnivore se met à produire de
la viande en des élevages intensifs, et des graines en de
l'agriculture polluante tueuse de terres, d'insectes, d'enfants et
les générations à venir ! Quand cela se fait, non, je ne suis
pas d'accord !
Un grand NON, intransigeant et pas du tout
anonyme.
Devant les rayons, dans les supermarchés, étalage de viandes, de chairs de poissons, de fruits, de légumes et toute cette bouffe de l'agro-alimentaire, devant cette orgie planifiée, organisée, ma raison s'active pour que mon cerveau ne se mette pas à dérailler sous l'influx intense des émotions qui crient "NON" !
Devant les rayons, dans les supermarchés, étalage de viandes, de chairs de poissons, de fruits, de légumes et toute cette bouffe de l'agro-alimentaire, devant cette orgie planifiée, organisée, ma raison s'active pour que mon cerveau ne se mette pas à dérailler sous l'influx intense des émotions qui crient "NON" !
Je ne veux
pas verser dans la folie, je ne veux pas me mettre à crier, je ne
veux pas aller ce village dans ce trou de montagne en gueulant qu'il
faut libérer les cochons, les vaches, les cabris, les volailles, les
oiseaux en cage. Je ne veux pas qu'ils m'enferment et me droguent, et
me fassent taire. Alors ma raison s'active afin que je puisse encore
marcher sur le fil du rasoir, ni conforme, ni réformée.
Parce
qu'enfin, toutes ces activités humaines, et les forêts massacrées,
et les enfants sur les tas d'ordure, ou dans les usines sordides, et
les vieux qu'en finissent pas de crever avec toutes ces maladies
dégénératives ! Parce qu'enfin, tout cela c'est tellement,
tellement de souffrances...
Sortant
de la supérette, je vois sur le capot d'une vieille peugeot, chose
rare les vieilles voitures ici, une phrase écrite à la peinture blanche :
« L'homme
n'a pas de port, le temps n'a pas de rive, il coule et nous
passons. »
Ouahhh,
le clin d'oeil ! Merci, c'est bien ça.
Marc Chagall
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