vendredi 11 août 2017

"Le temps n'a pas de rive... "

Que les animaux, les grands prédateurs se nourrissent de la chair des herbivores, c'est ainsi que fonctionne la nature, c'est ainsi que le vivant s'enrichit constamment, éliminant les plus faibles, rien ne se gaspille dans la nature, rien ne pollue, tout a sa place dans la grande prairie sauvage dont a parlé cette amoureuse Janine M.Benyus.

Mais quand l'homme, omnivore (qui veut dire se nourrir de tout, y compris de la lumière), végétarien depuis bien longtemps (quoi qu'on en dise), quand l'homme se prétendant carnivore se met à produire de la viande en des élevages intensifs, et des graines en de l'agriculture polluante tueuse de terres, d'insectes, d'enfants et les générations à venir ! Quand cela se fait, non, je ne suis pas d'accord ! 
Un grand NON, intransigeant et pas du tout anonyme.
Devant les rayons, dans les supermarchés, étalage de viandes, de chairs de poissons, de fruits, de  légumes et toute cette bouffe de l'agro-alimentaire, devant cette orgie planifiée, organisée, ma raison s'active pour que mon cerveau ne se mette pas à dérailler sous l'influx intense des émotions qui crient "NON" ! 
Je ne veux pas verser dans la folie, je ne veux pas me mettre à crier, je ne veux pas aller ce village dans ce trou de montagne en gueulant qu'il faut libérer les cochons, les vaches, les cabris, les volailles, les oiseaux en cage. Je ne veux pas qu'ils m'enferment et me droguent, et me fassent taire. Alors ma raison s'active afin que je puisse encore marcher sur le fil du rasoir, ni conforme, ni réformée.
Parce qu'enfin, toutes ces activités humaines, et les forêts massacrées, et les enfants sur les tas d'ordure, ou dans les usines sordides, et les vieux qu'en finissent pas de crever avec toutes ces maladies dégénératives ! Parce qu'enfin, tout cela c'est tellement, tellement de souffrances...

Sortant de la supérette, je vois sur le capot d'une vieille peugeot, chose rare les vieilles voitures ici, une phrase écrite à la peinture blanche :
« L'homme n'a pas de port, le temps n'a pas de rive, il coule et nous passons. »
Ouahhh, le clin d'oeil ! Merci, c'est bien ça.



 Marc Chagall
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de vos commentaires