On
lui répond en des développements
Des
argumentations, des morales.
La
morale est toujours celle du plus fort
Enfin
ce qui se croit le plus fort, y compris
Dans
la psyché humaine.
Morale
religieuse, morale politique
Morale
des gangsters, celle de la mère
Celle
du père et celle du fils.
Amen !
Pour moi c'est ça la morale ! C'est l'homme qui prétend mettre de l'ordre et ne crée que le désordre !
RépondreSupprimerOui... toujours la même méprise...
RépondreSupprimerJe ne relie pas forcément la morale et l'ordre.
RépondreSupprimerJ'ai sans doute tort, mais je ne crois pas à la morale du plus fort.
La morale est pour moi quelque chose de plus ancré, d'intime, qui pourrait se limiter à l'un des items de la Déclaration des droits.
Ma liberté s'arrête là où commence celle d'autrui... et surtout ne pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas que l'on me fît.
Le reste n'est que littérature, pas toujours bonne.
Passe une douce journée.
Nul doute à ce sujet, ordre et morale sont intimement liés à un point que l'on peut ignorer tellement cela dérange !
SupprimerQuelques exemples parmi tant d'autres, les plus dangereux étant les plus silencieux, au sein même des familles.
"L'ordre et la Morale"
https://www.youtube.com/watch?v=30IqmDHUguM
https://www.youtube.com/watch?v=R8HN55M3HvU
Au nom de l'ordre et de la morale
https://www.youtube.com/watch?v=c6n7ZRXn7ws
Voilà Quichottine si tu voulais t'informer.
Ouiiiii que ta journée soit belle.
Merci pour ces liens.
RépondreSupprimerBises et douce journée Miche.
... de rien...
SupprimerQue la tienne soit belle aussi.
Bisous
Un autre regard, une analyse approfondie sur la question de la morale.
RépondreSupprimerL’universalité de la conscience morale est-elle une illusion ?
"La conscience du bien et du mal n’est pas hors de l’histoire, elle n’est pas un universel détaché du temps et de l’espace qui s’imposerait sous la même forme quel que soit le lieu quel que soit le temps. Selon les cultures et qui plus est selon les climats dirait Montesquieu (qui observe une variation des moeurs en fonction de la géographie des climats) mais aussi selon les rapports de forces entre puissances voire même la forme anthropologique de la structure familiale (E. Todd) les moeurs varient et ne cessent de varier aujourd’hui encore, y compris au sein d’un même groupe culturel. Cela veut dire que les valeurs de la conscience morale ne sauraient être toujours identiques même si la recherche et l’inquiétude pour la détermination des valeurs - quand bien même nous choqueraient-elles comme l’excision en Afrique, la solution finale nazie menée au nom du bien de l’humanité, ou encore l’inceste des monarchies Egyptiennes etc... - demeure bien un invariant culturel. Si l’universalité de « La » conscience morale n’existe pas (ce que nous avons tendance à oublier en nous cachant derrière l’apparente universalité des droits de l’homme ou celle du judéo-christianisme qui arrange bien la domination culturelle occidentale) force est néanmoins de constater l’impossibilité de vivre sans tenter de rassembler ce qui est épars derrière un périmètre d’us et coutumes traduits en un discours moral qui fixe les bornes du permis et de l’interdit. Il faudra donc distinguer l’illusion métaphysique d’une conscience morale dont les conclusions ne cessent de varier en fait, et la recherche universelle et inquiète de normes susceptibles de guider les comportements par cette conscience, que l’on peut se dispenser de qualifier de « morale » s’il est largement temps comme on le verra d’en abandonner comme les présupposés imaginaires. Rationaliser l’espérance nécessaire à la raison en tant qu’idéal du bien ne devrait-il pas en passer par l’abolition de cette croyance illusoire en une bonne conscience de l’homme, dont rien ne prouve au vu de l’histoire et du présent qu’il soit bon et généreux par principe, ni plus moins que l’inverse. Ni bonne ni mauvaise l’humanité peut-elle faire autre chose que de se débrouiller au-mieux avec les circonstances, en évitant si possible la magie arrogante des discours universalistes ? Faut-il préférer avec Aristote « la prudence » à « l’exaltation » des valeurs du bien et du mal ou continuer à penser que les plus forts détiennent seuls la clef du moralement correct ?
[...]
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