La
grue cendrée visite ses hauts perchoirs
La grisaille de ce jour finissant
La langue verte de cette eau envahissante
Le goût de la camomille
La langueur de ce corps.
La grisaille de ce jour finissant
La langue verte de cette eau envahissante
Le goût de la camomille
La langueur de ce corps.
Le
va et vient discret de la grue
S’est
fait multitude, au-dessus de la Bise
Le
spectacle est déjà fini
Durant
un court moment
Le
ciel s’est animé de cet aérien ballet
Revenues,
reparties, comme des ombres
Elles
ont traversé
Passer,
enfin, de l’autre coté
Les
grues cendrées.
Là où l’écorce verdit
Où les dernières branches
Accrochent les brumes
Où les creux ruissellent
Et envahissent peu à peu
La terre brune, la terre éponge.
Je te rends tout … je ne suis plus...
... quand l'âme s'élève au ciel comme les oiseaux...
RépondreSupprimer:))))) sourire de l'âme...
RépondreSupprimer