Je
ne le fais pas exprès, et presque je pourrais en être désolée
Ne
voulant pas gâter votre plaisir
Mais
à l'approche de ce week-end de Pâques
Ce
que j'entends ce sont les cris des agneaux et des agnelles
Ce
que je sens c'est l'odeur du sang, odeur de la chair fraîche
Et
puis... la viande qui rôtit qu'il n'y a plus personne pour se
souvenir
Du
sacrifice, enfin presque personne.
Je
ne le fais pas exprès mais mon cœur se serre, d'incompréhension
Alors
que la vague de l'émotion me soulève, arrache des larmes
Les
chatons me regardent, ils me demandent ce qui se passe
« Ne
craignez rien les petits, que du bon, que du bon !
Il
faut bien que toute cette souffrance inutile soit accueillie
Qu'elle
n'aille pas encore faire des nœuds dans ce pauvre monde
Qu' homme,
qui ne veut pas grandir, fait ! »
Me
voici à célébrer la Pâques moi qui ne suis pas croyante
La
célébrer pour l'agneau innocent
Pour
toutes les innocentes victimes
Les
enfants, les femmes, les vieillards
Innocents
du passé, du présent
Fasse
que la remontée puisse se faire
« Sans
que l'avenir soit rayé » *
*Mots
de l'ami poète...
Go Vegan !
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