samedi 21 avril 2018

Frémissement de printemps, un éveil...

Derrière la porte, un souffle, une respiration
La raison dit que Non ! Il n'y a rien, ni personne !
Mais cela persiste, s'impose, coups de buttoir
Jour et nuit, nuit et jour, faisant vibrer l'air et la peau
C'est là !

N'était-ce pas ce que l'on attendait ?
Survivance d'un espoir, d'une attente tenace
Cette part blottie tout au fond
Derrière les larmes et les peurs
Cette part tend l'oreille.

Pour elle aucun doute, le moment de s'éveiller est venu !
Alors cette fois-ci de l’intérieur…
Le souffle qui fait vibrer les chairs et l’air...

A ce jeu là, la frontière qui disait
Un intérieur, un extérieur
Le réel et le virtuel, une dualité conflictuelle
Cède peu à peu, comme grignotée par les vagues.

Comme une côte rendue au mystère des eaux
Révélant le mensonge dans lequel l’esprit vivait
Contre son gré, conditionné
Prisonnier de sa propre méprise.



4 commentaires:

  1. C'est physique, je veux dire que le processus a des effets que l'on ressent physiquement... et j'ose la comparaison comme faire l'amour, comme mettre un enfant au monde...

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    1. Bien sûr qu'il en est ainsi !!! C'est du corps autant que de l'esprit ! Corps et esprit se marient dans ce processus d'éveil, et la naissance de l'enfant toujours nouveau...

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  2. "La Création entière n'est faite que de Lumière.
    Il m'apparaît qu'en réalité il n'y a ni matière, ni esprit, seulement différents degrés de vibration d'une seule et unique Lumière.
    Hanna illustre cette vibration en montrant que la Lumière vient d'un seul point :
    La Source Divine.
    Elle jaillit avec une intensité inimaginable, passant des vibrations les plus ténues à des fréquences de plus en plus denses. La plus dense de toutes, nous l'appelons "pierre".
    Au milieu du schéma, il y a une interruption d'une importance extrême : cela veut dire que le courant de Lumière n'est pas continu.
    La vibration la plus basse de l'Ange est la seule qui peut rejoindre la vibration la plus haute de l'homme : Ainsi le haut et la bas sont unis dans l'Homme Nouveau.
    Pour l'instant, la brèche, l'interruption entre la vibration la plus haute de l'Ange et la plus basse de l'homme existe encore : on l'appelle aussi la mort.
    La naissance de l'Homme Nouveau est la mort de la mort ."

    Dialogues avec l'Ange,
    Gitta Mallasz

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