Tu
étais parti
Toi
qui avait eu peur que j'abandonne
Au
bout d'une longue errance
Se
fut un soulagement
De la mémoire de mon corps en ton attente
Tu
t'es effacé, comme si tu n'avais jamais existé.
Même
ce jour où de nulle part tu as surgi
Un
jour rien qu'un jour où tu te rappelas à mon souvenir
Je
ne t'ai pas reconnu, je ne t'aimais plus.
Le
téléphone a sonné, elle a dit que tu étais mort
Insensé !
Un
trou dans le filet du temps
Tu
étais là dans ton pardessus en faux daim
Tu
étais là dans l'escalier à m'attendre
Tellement
inquiet
Et
je t'aimais plus que tout au monde
Tu
étais ma chair, mon sang
Et
l'autre qui me disait que tu es mort...
Elle
se trompait, nous étions morts tous les deux, enlacés à jamais.
GRIFFEL A...
Oui, naître et mourir tant de fois dans une vie
RépondreSupprimerOui, c'est ça !!! et même chaque jour... et même ... :)
SupprimerIl me manque des mots...
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