samedi 8 juin 2019

A l'heure de la grande messe

Si nous voulons encore
Nous réjouir de la beauté de cette terre
La beauté de ce monde infiniment vivant
On ne saurait le faire sans ignorer le désastre que notre espèce
Ne cesse de reproduire dans son état de séparation
Dans son état d’ignorance, d’inconscience
Dans son état d’arrogance
Et de confusion.
 
Le faire les yeux grands ouverts
Entendre dans le chant vibrant
La souffrance de toutes ces créatures
Nos enfants, tous nos enfants.
 
Regarder ce paysage si beau
Animal et végétal communiquent
De l’eau, de la terre, de la lumière
Et le vacarme de la cité de l’homme égaré.
 
Tout est mental...
Voir le faux est acte juste.




Quint Buchholz

2 commentaires:

Merci de vos commentaires