samedi 29 juin 2019

Ôh inconscience de la décadence...

Si nous n'admettons pas en l'homme le possible choix de changer radicalement de direction, d'entrer en maîtrise (il faudra re-définir ce qu'est la maîtrise), la farce est gigantesque.
Et c'est bien ce qui se propose avec la croyance en un dieu tout puissant qui punit et récompense. Ce qui se propose avec ces paradis après la mort, grand Tout nous attendant pour nous prendre dans ses bras.
La tension est telle, (entre nos idéaux et ce que nous produisons comme actes sur cette terre), que la folie atteint son paroxysme. La raison, sous toutes ses formes jusqu'à la raison d'état avec ses armés, ne suffira pas pour endiguer ce flot destructeur. Celui qui ne voulait pas mourir, entraînant dans son sillon la grande explosion. « Je me suis bien amusé, je me suis éclaté », cela se dit, cela se fait.

Le chant vibratoire ne parle ni de mon éternité, ni de mon irresponsabilité, ni de ma soumission, autre chose encore tenu entre les deux mâchoires de la tension. 
Ôh inconscience de la décadence !




 Quint Buchholz

2 commentaires:

  1. C'est ça la voie du milieu dont parle la philosophie bouddhiste ("autre chose encore tenu entre les deux mâchoires de la tension.")...

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    1. C'est comme ça aussi que je l'entends. La voie de la non-dualité qui ne nie pas la dualité...

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