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vendredi 23 février 2024

C'est en marche


L'homme éleveur de poulets en cage
Et les lapins, et les cochons, et les vaches, etc. 
L'homme empoisonneur de la terre, et le consommateur
Ce système va disparaître.

Ce niveau de densité est devenu tel que cela s'effondre en son centre
Il n'y a plus aucune possibilité de prise de conscience, de parole, à ce niveau-là.




jeudi 23 janvier 2020

Qui de l’œuf, qui de la poule ?


On n'a jamais vu de révolte dans les basses-cours
Il faut dire que les conditions y furent tout d'abord agréables
Nourriture en abondance, de bonne qualité
Un toit, des clôtures protégeant des prédateurs
Et lorsque le renard parvenait à se glisser dans le poulailler
Les poulettes donnant l'alerte voyaient le gardien
Le fermier arriver en chemise, le bonnet sur la tête
Le bras armé du fusil et pan, pan
Le vilain s'il avait de la chance s'enfuyait.

Le lendemain l'homme ne manquait jamais de boucher les trous
De renforcer le grillage
Il n'y a qu'au moment d'être saisi d'une main ferme
Suspendue, que la volaille s'inquiétait
Comprenant d'un coup que la main nourricière venait réclamer son dû.

Qui de l’œuf, qui de la poule ?
La question est encore débattue, mollement mais quand même
Quoi qu'il en soit ni l'un ni l'autre ne virent venir les batteries
Pas même le fermier, tous écolo dans ce temps-là sans même le savoir !

Les hangars, les cages, la surpopulation
Le tri des poussins, le broyage, pauvres petits !
Les manipulations violentes de la naissance à la mort
Les conditions toujours plus...

C'est étrange... comme un écho
A nos conditions
Les trente glorieuses et puis le temps des crises
Jusqu'à cette crise majeur du 20 20.




Les maldives

samedi 29 juin 2019

Ôh inconscience de la décadence...

Si nous n'admettons pas en l'homme le possible choix de changer radicalement de direction, d'entrer en maîtrise (il faudra re-définir ce qu'est la maîtrise), la farce est gigantesque.
Et c'est bien ce qui se propose avec la croyance en un dieu tout puissant qui punit et récompense. Ce qui se propose avec ces paradis après la mort, grand Tout nous attendant pour nous prendre dans ses bras.
La tension est telle, (entre nos idéaux et ce que nous produisons comme actes sur cette terre), que la folie atteint son paroxysme. La raison, sous toutes ses formes jusqu'à la raison d'état avec ses armés, ne suffira pas pour endiguer ce flot destructeur. Celui qui ne voulait pas mourir, entraînant dans son sillon la grande explosion. « Je me suis bien amusé, je me suis éclaté », cela se dit, cela se fait.

Le chant vibratoire ne parle ni de mon éternité, ni de mon irresponsabilité, ni de ma soumission, autre chose encore tenu entre les deux mâchoires de la tension. 
Ôh inconscience de la décadence !




 Quint Buchholz