vendredi 12 juillet 2019

En cette clarté...

Quand on y pense tout à fait tranquillement, c'est quand même une chose incroyable que celle de chercher un sentiment de sécurité dans des promesses, celles de la science (nous trouverons les moyens de vivre plus longtemps, en meilleure santé, et qui sait ne plus mourir), celles des religions (dieu, le paradis, le nirvana, le grand soi, l'Un, t'accueillera après ta mort sans condition ou sous conditions).
Tout ça pourquoi ? Avec quels résultats ?

Le croyant me dira comme je l'ai entendu si souvent : il faut croire et ne pas poser de question ! Le ton est impératif, voir agressif, la question est dangereuse, elle pourrait laisser s’immiscer le doute en toi. Ah, c'est donc qu'on n'est pas sûr du tout qu'il en soit ainsi... alors on tuera pour défendre ce qui n'est pas.

Celui qui a la foi (ce n'est pas le même) est paisible, sa foi le nourrit. La question ne le met pas en danger, elle n'a pas d’existence en lui. Quelque chose le touche, qu'il aime. Et si réellement il vit cela, il ne cherche sa sécurité dans aucune représentation, il Est de cette relation vivante.

Il y a encore un autre état, plus profond, où la foi s'absente sans que le sentiment de sécurité soit recherché, VOIR. Là, toute pensée se déploie et accomplit ce qui se doit.




Santorini

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