Souffrance,
marchander sa souffrance, alors que là du coup, on peut dire le bien
commun, ou plutôt le lot commun.
Et
puis c'est un trop plein de souffrance, alors la dire, la projeter,
l'identifier en l'autre. Rejeter cet autre, c'est facile, c'est
codifié par tant de générations, d'institutions, hôpitaux et
prisons se chargeront de ceux-là, boucs émissaires.
Ça
devrait aller mieux, c'est bien ce qui est supputé, quelques
criminels, quelques héros, quelques âmes damnées pour sauver la
masse immonde. Mais qu'on ne s'y méprenne la masse reste cette chose
informelle, conditionnelle et conditionnée.
Il
y a encore la possibilité d'être consentant, se donner à manger en
pâture, « Mangez-moi », disait-il.
Et
puis... faisant fi de tous ces dictas, faisant fi de ces destins tout
tracés, faisant fi de ce qui est admis, la liberté. Liberté, ils
l'ont inscrite sur les frontons des mairies, ils en ont fait un idéal
inatteignable l'inféodant aux conditions d'une réalité, ils
l'ont plagiée en ces habitudes de consommation, de tractation, de
possession, ils l'ont affublée des habits du fou, fou du roi.
Maintenant ils disent que cela n'est pas possible, et au fond la
peur, la peur de s'affranchir.
Pourtant
c'est bien "Liberté" qui a été offerte à l'homme.
« Vous
n'auriez pas tant souffert, si vous aviez compris la souffrance »
disait encore, celui qui s'est donné au monde. Ce qu'il a fait, il
est le seul, l'unique à l'avoir fait. Les imitations n'ont aucune
valeur, il a ouvert la porte qui ne s'est jamais refermée.
Aurora, Kirkjufell, Iceland
https://www.youtube.com/watch?v=t-L1iUPSON4
RépondreSupprimerLe temps courre, vite des pantoufles ;)))
@ ++
Elles sont là tes pantoufles !!!
SupprimerBisous et merci j'aime la zic !
Ah Miche !!!
RépondreSupprimerOui, c'est bien la libération qui se propose à l'homme !
Oui, même à celui qui l'ignore !
SupprimerDa, Miche..., ce bine ai scris acolo...
RépondreSupprimermerci à toi... ami poète.
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