L'arbre,
L'arbre
est bruissement du vivant
En
moi
Ce
moi sans frontière
Qui
s'ouvre à l'infini
Qui
n'est que rencontre.
Pas
de mots dans ce langage
Que
l'on dira silencieux
Mais
alors le silence n'est que pour l'absence
De
mots...
Et
puis les mots pour tenter de communiquer
Quelque
chose de cette dimension
Qui
semble ne plus, ne pas, concerner l'humain
Ne le faire qu'inconsciemment.
Un
fleuve souterrain
Que
tous ou presque ignorent
Le
fleuve du toujours vivant
Neuf
toujours nouveau.
Lake Lucerne
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