mardi 17 mars 2020

Du fleuve vivant


L'arbre,
L'arbre est bruissement du vivant
En moi
Ce moi sans frontière
Qui s'ouvre à l'infini
Qui n'est que rencontre.

Pas de mots dans ce langage
Que l'on dira silencieux
Mais alors le silence n'est que pour l'absence
De mots...

Et puis les mots pour tenter de communiquer
Quelque chose de cette dimension
Qui semble ne plus, ne pas, concerner l'humain
Ne le faire qu'inconsciemment.

Un fleuve souterrain
Que tous ou presque ignorent
Le fleuve du toujours vivant
Neuf toujours nouveau.




Lake Lucerne 

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