samedi 13 juin 2020

Le serpent


Sur le chemin... peut -être une branche
Plus près un serpent qui se dresse
« Oh, je ne te veux aucun mal, mais si tu veux me mordre fais-le ! »

Tout s'immobilise dans son regard
Dans les arbres, dans le taillis
Et le temps suspendu
D'un mouvement, un seul, sans bruit
Il a glissé dans la ravine.




4 commentaires:

  1. Me suis retrouvé deux fois (en plusieurs années) dans cette situation.
    La seconde fois, notre face à face a duré env. 15 minutes avant qu'il ne file à une vitesse hallucinante au moment où je rompais mon immobilité pour me baisser tout doucement (j'avais d'abord cru qu'il était mort).

    RépondreSupprimer
  2. Lors de mes balades pendant le confinement en ai rencontré à trois reprises, dont un qui se dorait au soleil en plein milieu d'une toute petite route (très très très peu fréquentée par les véhicules sinon agricoles)... il n'a pas bougé, je suis passée à côté, il est resté là à se dorer la pilule. les deux autres fois je les ai vus glisser dans les hautes herbes à mon approche. Ils sont fascinants, certes je ne les touche pas, ni ne m'éternise à leur côté, mais ils sont fascinants.
    Trois étés de suite nous en avons eu un qui nous rendait visite dans le jardin, il adorait se planquer sous les feuilles de courgettes... cela surprenait... une fois il a glissé juste devant nos pieds nous étions en train de lire dans l'herbe avec ma fille, direction le jardin... je suis presque sûre que c'était le même chaque année, puis nous ne l'avons plus revu... mon compagnon l'avait nommé Martine... qu'est-ce que nous avions ri ... de temps en temps nous avons une pensée pour Martine, nous nous demandons ce qu'elle est devenue ... (nous n'avons jamais su s'il était mâle ou femelle, on s'en fichait en fait, pour nous c'était Martine)...

    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires