mercredi 23 décembre 2020

Imaginez la vie où "ce qui est" s'accomplit...

 

Imaginez la vie où "ce qui est" s'accomplit sans engendrer de désastres à venir.
Imaginez, marcher dans ce pays où les actions ne cessent de prendre fin pour qu'autre chose soit. Finir sans peur, sans regret, donc sans attente.
Imaginez, la légèreté, la beauté, le sérieux, la vérité, de ce pays du "toujours nouveau".
Imaginez, la responsabilité dans l'instant, et non plus la culpabilité pour toujours. Juste tension du bras, du corps, de la flèche qui traverse la ligne du temps.
Imaginez cette respiration, où les mots "fraternité", "égalité", "liberté", ne mentent plus, où la parole, le Verbe, s'accomplit.
Hé bien, tout cela Est, au-delà de cette condition dans laquelle nous nous sommes enfermés. A moins que l'enfermement ait été nécessaire à cette naissance. Alors admettre la nécessité, et pleinement se saisir de l'acte de mourir à... pour naître en conscience.


Échange avec l'anonyme ici 


Anonyme : Le vivant, pour le vivant, sait voie et gestes de l'accomplissement, sans roulement de tambour.


- Le vivant est aussi les êtres vivants, et donc l'homme qui fait tant de bruit.


Anonyme : Paradoxalement c'est le vivant empêché qui est le plus bruyant. Coups donnés contre la paroi, fut-elle imaginaire.


- Oui, mais ... Il est impossible d'être en dehors, nous appartenons au vivant toujours en évolution.
Le bruit est celui que fait l'aveugle avec sa canne.Il frappe l'air, perçoit un son, et le cerveau produit la représentation d'un sol, solide sur lequel il se déplace et ainsi de suite...
Tout cela est juste, et participe de l'évolution.
Cela ne se fera pas sans nous, puisqu'il s'agit de conscience.
Ou alors, cela se fera sans nous, une autre espèce prendra le relais.
Quoi qu'il en soit cela sera une nouvelle espèce !
Voilà ma pensée, en ce jour. 


Anonyme : L'homme est cette espèce dont l'évolution l'a conduit au pouvoir exorbitant d'intervenir sur l'évolution de la vie sur terre...Il craint maintenant sa main folle comme il craignait la main de Dieu...


- Oui, la peur a toujours accompagné l'homme. Et plus il a cherché à la vaincre, plus elle a grandi.
Nous voici, devant ce qui ne peut se solutionner qu'en chacun de nous.
Comprendre sa peur, comprendre dans le sens de ne pas se séparer... en chacun de nous...


Anonyme : Oui, la comprendre ainsi, jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse...


- (Sourire), lorsque nous ne nous séparons pas d'une émotion, il n'y a pas de processus de nommer qui entraîne jugement ou justification (ceci est de la peur et je dois la contrôler), alors tout est à sa juste place dans l'attention.
C'est très puissant, l'attention...




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