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vendredi 15 décembre 2023

Nous parlions ...

 
Anonyme
L'au-delà de la désespérance.

Miche
L'au-delà de l'espérance, aussi.
L'au-delà de la finitude et de l'infinitude, de l'amour et du désamour, de la lâcheté et du courage,
oui !

Anonyme
L'au-delà des contradictions.

Miche
Paradoxe et contradictions ce n'est pas la même chose !

Anonyme
Exactement.

Miche
Les contradictions tournent en rond, mortel ennui !
Le paradoxe fuse, tel le koan.

Anonyme
Les contradictions interdisent l'intelligence comme les barrages le fil de l'eau, l'obligeant par le paradoxe à les contourner.

Miche
Hein ? Llllollllolll








lundi 20 décembre 2021

... comme cette masse glissant dans le ciel

 

Anonyme : La limitation que s'impose "le penseur" est un programme implanté dans l'homme par ses créateurs.

Miche : Faites-vous allusion à la théorie des anciens aliens ? Quoi qu'il en soit, toute limitation ou conditionnement résulte d'un programme, oui.

Anonyme : « Quand les hommes commencèrent à se multiplier à la surface du sol et que des filles leur naquirent, il advint que les fils d'Elohim s'aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent donc pour eux des femmes parmi toutes celles qu'ils avaient élues [...] » (GENÈSE VI, 1,2 ET 4, )

Miche : On retrouve aussi dans la traduction des tablettes sumériennes des récits similaires... et tant d'autres indices...


Ici 


mardi 13 avril 2021

De l'accompli

 

Anonyme : Qu'est-ce donc qu'une chose accomplie ?


- Ce qui écrase toutes velléités dans le corps, comme dans l'esprit.


Echange ici


Léon

lundi 29 mars 2021

Présence et résonance - Troisième (1)

 

Anonyme : La parole s'élève d'un vécu entièrement consumé et plane au-delà.


- Au-delà de la matrice de feu, une autre matrice...


Echange ici, merci. 


jeudi 11 mars 2021

Des échanges et des mots

 

Des mots …  Echange avec l'anonyme, merci. 


Anonyme : Mettant à leur insu la corde en lumière, ils favorisent la volte face de la libération.


- Volte-face : Oui, il vaut mieux faire face à notre plus grand ennemi...


Anonyme : à l'hydre de l'attachement...


- Une tête coupée en fait renaître mille...
Mais la ruse en rajouter une et c'est mille qui tombent.


Anonyme : Point de ruse, point de tête, juste l'énergie libre.


- Alors fallait pas parler de l'hydre... prisonnière de la mythologie.
Encore qu'il y a dans cette histoire comme dans toutes celles que l'homme a semées sur son passage quelque chose tenu enfermé...


Anonyme : Il n'y a en effet que de l'enfermé que l'on tente par des histoires d'exorciser...


- Étrange, les histoires sont toujours-là, l'enfermement aussi...
Voici que toutes ces histoires, de toutes les cultures, sont accessibles à tous.


Sebald Beham

mardi 23 février 2021

La rencontre ?


Anonyme : A des années-lumière de l'attendu, l'inattendu de la rencontre, sur fond d'oubli.


- La rencontre... c'est la mort, la mort du connu, du retenu, parfois cela ne se réalise qu'en la mort de ce corps. Dans l'ultime libération de la forme pensée et de toutes ses émanations.


Anonyme : C'est l'instant où l'énergie tranquille d'un fleuve fait sauter le barrage où le retenaient le connu, le retenu...


- Le réel ne cesse de se voiler et de se dévoiler, s'il n'en était ainsi rien n'existerait.
Je ne fais pas de ce qui se révèle en un éclair de lucidité, une vérité ...


Anonyme : L'éclair ne déchire que la nuit noire.


- La nuit la plus profonde, lumière noire, d'où jaillit en un éclair la lumière blanche...







samedi 26 décembre 2020

"C'est quoi la vie ?"

 

Si cela semble inaccessible

C'est que sans cesse nous nous opposons

A ce réel vivant, vibrant

Une névrose construite étage par étage.


Un instant suffit, toutes ces couches

Traversées, le travail commence.



Échange avec anonyme  ici

Merci


Anonyme : Le monde est toujours en travail, "ni commencement, ni fin".


- Oui, et pourtant je dis que le travail commence.

Moment de prendre conscience du travail en soi, moment de prendre conscience du travail dans sa propre espèce, moment de prendre conscience du travail du chant du monde en tout.


Anonyme : Toutes ces couches en un instant foudroyées. Même si on en remet après, le travail commencé ne connaîtra pas de trêves.


- (Rire), même pas sûr que cela cesse quand on est mort !
Peut être faut-il entendre le mot "travail" autrement que cette contrainte sociale (boulot, dodo)...


Anonyme : Plus proche du travail d'une femme en travail que de celui d'une femme au travail...


- ... ou de l'alpiniste à mains nues qui fait "un" avec la montagne.


Anonyme : ou du paysan, rythmé seulement par les saisons...


- Je pense à un film ; "C'est quoi la vie ?" de François Dupeyron,
Et là nous touchons à nouveau à :
« Ils ont dit les produits chimiques et phytosanitaires
Ils ont dit la génétique
Pour nourrir tous les hommes sur terre
Ils ont dit… »
Mais c'est donc que nous les avons crus
Nous leur avons abandonné nos vies
...



C’est quoi la mort, François Dupeyron? (1950-2016)

mercredi 23 décembre 2020

Imaginez la vie où "ce qui est" s'accomplit...

 

Imaginez la vie où "ce qui est" s'accomplit sans engendrer de désastres à venir.
Imaginez, marcher dans ce pays où les actions ne cessent de prendre fin pour qu'autre chose soit. Finir sans peur, sans regret, donc sans attente.
Imaginez, la légèreté, la beauté, le sérieux, la vérité, de ce pays du "toujours nouveau".
Imaginez, la responsabilité dans l'instant, et non plus la culpabilité pour toujours. Juste tension du bras, du corps, de la flèche qui traverse la ligne du temps.
Imaginez cette respiration, où les mots "fraternité", "égalité", "liberté", ne mentent plus, où la parole, le Verbe, s'accomplit.
Hé bien, tout cela Est, au-delà de cette condition dans laquelle nous nous sommes enfermés. A moins que l'enfermement ait été nécessaire à cette naissance. Alors admettre la nécessité, et pleinement se saisir de l'acte de mourir à... pour naître en conscience.


Échange avec l'anonyme ici 


Anonyme : Le vivant, pour le vivant, sait voie et gestes de l'accomplissement, sans roulement de tambour.


- Le vivant est aussi les êtres vivants, et donc l'homme qui fait tant de bruit.


Anonyme : Paradoxalement c'est le vivant empêché qui est le plus bruyant. Coups donnés contre la paroi, fut-elle imaginaire.


- Oui, mais ... Il est impossible d'être en dehors, nous appartenons au vivant toujours en évolution.
Le bruit est celui que fait l'aveugle avec sa canne.Il frappe l'air, perçoit un son, et le cerveau produit la représentation d'un sol, solide sur lequel il se déplace et ainsi de suite...
Tout cela est juste, et participe de l'évolution.
Cela ne se fera pas sans nous, puisqu'il s'agit de conscience.
Ou alors, cela se fera sans nous, une autre espèce prendra le relais.
Quoi qu'il en soit cela sera une nouvelle espèce !
Voilà ma pensée, en ce jour. 


Anonyme : L'homme est cette espèce dont l'évolution l'a conduit au pouvoir exorbitant d'intervenir sur l'évolution de la vie sur terre...Il craint maintenant sa main folle comme il craignait la main de Dieu...


- Oui, la peur a toujours accompagné l'homme. Et plus il a cherché à la vaincre, plus elle a grandi.
Nous voici, devant ce qui ne peut se solutionner qu'en chacun de nous.
Comprendre sa peur, comprendre dans le sens de ne pas se séparer... en chacun de nous...


Anonyme : Oui, la comprendre ainsi, jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse...


- (Sourire), lorsque nous ne nous séparons pas d'une émotion, il n'y a pas de processus de nommer qui entraîne jugement ou justification (ceci est de la peur et je dois la contrôler), alors tout est à sa juste place dans l'attention.
C'est très puissant, l'attention...




mardi 15 décembre 2020

Présence et résonance

 

Anonyme : - Parole, en écho d'une écoute silencieuse.


- Ah, comme il est difficile de mettre en mots cette alchimie. Tout simplement elle lui parle nuits et jours, et ce faisant c'est lui qu'elle entend...


Anonyme : - Lui parlant elle sculpte le réceptacle où puisse résonner la parole attendue.


- L'intention, oui, est toujours du partage. Celui qui multiplie.


Echange avec Anonyme ici



Internet

samedi 24 octobre 2020

Le premier pas qui est aussi le dernier

 

Premier pas, en toute liberté, l'être tout entier.


Anonyme : Avant ce pas-là sur l'autre rive, le grand saut d'un aveugle dans le vide? 

Pas de grand saut, pas de vide, une force grandit là. 


Echange ici 


mercredi 27 mai 2020

De ce jaillissement


- La blessure de ce jaillissement, c'est l'énergie du sourcier solitaire.

- Le sourcier solitaire frappe le sol
Et la source jaillit.

Pourquoi pas... je le vois arpenter la montagne, grand et sec comme les pins, le nez piqué dans la terre...


- Es-tu sans savoir que le sourcier ne frappe pas le sol?


- Cette histoire d'acte solitaire ne me concerne pas, c'est votre histoire. Comme vous revenez avec cette idée de battre la mesure ici, c'est une image qui s'est imposée.
Arpenter et frapper le sol.


Echange avec anonyme ici



lundi 27 avril 2020

Ni ceci, ni cela...


- C'est malgré soi, sans le vouloir qu'elle se communique et crée, la confiance.

- Quand tu résistes, peut-être...
Mais quand tu résistes, peut-on parler d'ouverture ?
Non, nous ne le pouvons pas.


Nous ne sommes pas un morceau de terre glaise passive entre les mains d'un créateur. Le potier qui communique avec la terre qu'il pétrit entre ses mains comprendra ce que je dis là.



Echange avec Anonyme sur le billet "Dans cet état d'ouverture ..."



Ian Cumberland

mercredi 8 avril 2020

lundi 23 mars 2020

Celui-là ...


- Mais comment faire ?

- Comment fait-on lorsque l'on a une longue marche à faire ?
On fait un pas, puis un autre pas, il n'y a rien d'autre à faire !



- Sa voile s'oriente selon le souffle, exactement.

- Exactement il communique de "cela".


Echanges avec Elysa et Anonyme


Vladimir Nikolaevich Fedorivich

mardi 28 janvier 2020

L'éclair ne déchire que la nuit noire

- A des années-lumière de l'attendu, l'inattendu de la rencontre, sur fond d'oubli.

- La rencontre... c'est la mort, la mort du connu, du retenu, parfois cela ne se réalise qu'en la mort de ce corps. Dans l'ultime libération de la forme pensée et de toutes ses émanations.

- C'est l'instant où l'énergie tranquille d'un fleuve fait sauter le barrage où le retenaient le connu, le retenu...

- L'éclair ne déchire que la nuit noire.

- La nuit la plus profonde, lumière noire, d'où jaillit en un éclair la lumière blanche... 





 Yaroslav Gerzhedovich 

jeudi 9 janvier 2020

Qui soulève des questions


- Chacun pour soi ?

- Bonne et mauvaise conscience (les deux faces du même mensonge) condamnent le "vivre juste" dans sa propre relation au monde. 


Seul existe l'individu dans sa relation au monde
L'humanité est un concept qui ne recouvre rien
Soutenu pas les débats idéologiques.




Cardwell Higgins (1902 - 1983)

dimanche 5 janvier 2020

En ce point ... échange avec l'anonyme


- En ce point, l'accord.
- Une note fondamentale et deux harmoniques...
- La note irrenonçable étrangement tenue..
- Le souffle de la flûte "peut" la tenue...




dimanche 29 décembre 2019

Ces mots


- Mettant à leur insu la corde en lumière, ils favorisent la volte face de la libération.

- Volte-face : Oui, il vaut mieux faire face à notre plus grand ennemi...

- A l'hydre de l'attachement...

- Une tête coupée en fait renaître mille...
Mais la ruse en rajouter une et c'est mille qui tombent.

- Point de ruse, point de tête, juste l'énergie libre.

- Alors fallait pas parler de l'hydre... prisonnière de la mythologie.
Encore qu'il y a dans cette histoire comme dans toutes celles que l'homme a semées sur son passage quelque chose tenu enfermé...

- Il n'y a en effet que de l'enfermé que l'on tente par des histoires d'exorciser...

- Étrange, les histoires sont toujours-là, l'enfermement aussi... 
Voici que toutes ces histoires, de toutes les cultures, sont accessibles à tous.


Échange avec anonyme ici



samedi 21 décembre 2019

Ce rêve...

- Inaccompli toujours le rêve. 
 
Inaccompli, inachevé, oui
Le rêve crée depuis des temps sans commencement. 



Échange avec Anonyme ici