L'art
de rêver n'a pas pour vocation de réduire les possibles, de faire
des victoires et des défaites, de la pauvreté et de l’opulence,
des propriétaires et des va nus pieds, ceci est l’œuvre du
mensonge. Le mensonge qui s'attache à une forme circonscrite,
étiquetée, certifiée conforme à la réalité, Une, que l'esprit
ne cesse de diviser pour se faire croire à la richesse de ce qu'il
retient dans les mailles de ses filets. Le mensonge ayant formaté
les cerveaux humains qui ne peuvent plus reconnaître la forme
illusoire et pourtant utile, à condition de s'en servir et non de se
rendre servile à. « N'attache pas tes pas, ne n'attache pas à
tes œuvres, Va ! » chantait la pérégrina.
La
liberté qui se propose à l'homme est bien dans l'art de rêver, mais
il la cherche sa liberté dans le mensonge. Ainsi personne ou presque
personne pour savoir ce qu'est le rêveur. Aucune explication ne
saurait permettre de le savoir qu'elle ne soit aussitôt saisie pour
renforcer le mensonge.
Alors
avec son petit seau, aller à la source, en ramener un peu, si peu de
cette eau précieuse, la laisser goutte à goutte pénétrer la terre
assoiffée.
Déjà publié ici
L'art de rêver est aussi peu connu que le partage qui est multiplication !
RépondreSupprimerOui !
SupprimerLe rêve nous libère de toutes les chaînes des déterminismes.
RépondreSupprimerhttps://mokhtarivesenpoemesetautresvoyages.blogspot.com/search?q=RIS+R%C3%8AVE+RIS
ouahh ! Oui !! Merci...
SupprimerRIS RÊVE RIS
aux rires du rêve
Ris rêve ris-toi
De tous ces murs d’abysses
Qui veulent te faire taire
Dans leur linceul d’ombres sous terre
Ris rêve ris
Luis de toutes tes couleurs libres
Fleurs stellaires des élévations ivres
Au-delà de tout enfermement
De tout enfer de prison qui ment
Ris rêve ris
Tu es le roi des firmaments
Tu sais t’offrir aux délices du vent
Pour semer tes graines d’espoir
Dans les chaudes attentes des sillons
D’où s’envolera l’or de nouvelles gerbes
Qui feront briller en un infatigable soleil
Les rayons multicolores de tes éclosions
Chantant en vertigineux frissons d’amour
Les infinis lendemains de galopants horizons
© Mokhtar El Amraoui in « Nouveaux poèmes »
Merci d'apprécier, Miche. Ravi que mon poème vous ait plu.
RépondreSupprimer"Alors avec son petit seau, aller à la source, en ramener un peu, si peu de cette eau précieuse, la laisser goutte à goutte pénétrer la terre assoiffée."
RépondreSupprimerMagnifique !