mercredi 7 avril 2021

Dans chaque pas... la liberté

 

- La liberté est, ou n’est pas, oui !
Elle est dans le premier pas !!


- Sûrement, je pense que beaucoup ont une idée fausse de ce quelle est réellement, cela demande une ascèse sans doute, nous sommes si mécaniques !


- Non, non, c’est un absolu ! elle est ou elle n’est pas !
Notre problème c’est vouloir ! vouloir  la faire durer, l’organiser, la réglementer !
Elle est aussi dans le dernier pas.



Malijani Hadi

21 commentaires:

  1. " La bonté ne peut fleurir que dans la liberté. "
    Jiddu Krishnamurti
    Bisous Miche

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  2. ".../...Transbahutez vos idées comme de la drogue. Tu risques rien à la frontière
    Rien dans les mains
    Rien dans les poches

    Tout dans la tronche!
    .../..."
    Léo Ferré
    ;-)

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    1. http://leo-ferre.eu/html-i/ilnyaplusrien.html

      Ecoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.

      Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
      Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
      C'est vraiment con, les amants.

      IL n'y a plus rien

      Camarade maudit, camarade misère...
      Misère, c'était le nom de ma chienne qui n'avait que trois pattes.
      L'autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu'elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
      Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
      Camarade tranquille, camarade prospère,
      Quand tu rentreras chez toi
      Pourquoi chez toi ?
      Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d'Alésia ou du Faubourg
      Si tu trouves quelqu'un qui dort dans ton lit,
      Si tu y trouves quelqu'un qui dort
      Alors va-t-en, dans le matin clairet
      Seul
      Te marie pas
      Si c'est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée

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    2. Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs...
      Tu pourras lui dire :"T'as pas honte de t'assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
      Dis, t'as pas honte ? Alors qu'il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs ?
      Espèce de conne !
      Et barre-toi !
      Divorce-la
      Te marie pas !
      Tu peux tout faire :
      T'empaqueter dans le désordre, pour l'honneur, pour la conservation du titre...

      Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir !

      Il n'y a plus rien

      Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
      Parce qu'il se fait chier à être blanc, ce nègre,
      Il en a marre qu'on lui dise : " Sale blanc !"

      A Marseille, la sardine qui bouche le Port
      Etait bourrée d'héroïne
      Et les hommes-grenouilles n'en sont pas revenus...
      Libérez les sardines
      Et y'aura plus de mareyeurs !

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    3. Si tu savais ce que je sais
      On te montrerait du doigt dans la rue
      Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
      Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen !

      Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
      A la publicité des enzymes et du charme
      Au trafic des dollars et aux traficants d'armes
      Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
      Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
      Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
      Avec le vent au cul et des sextants d'alarme
      Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant

      Les mots... toujours les mots, bien sûr !
      Citoyens ! Aux armes !
      Aux pépées, Citoyens ! A l'Amour, Citoyens !
      Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés !
      Les préfectures sont des monuments en airain... un coup d'aile d'oiseau ne les entame même pas... C'est vous dire !

      Nous ne sommes même plus des juifs allemands
      Nous ne sommes plus rien

      Il n'y a plus rien

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    4. Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes !
      Des poitrines occupées
      Des ventres vacants
      Arrange-toi avec ça !

      Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
      C'est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d'être reconnu par ses admirateurs
      Dieu est une idole, aussi !
      Sous les pavés il n'y a plus la plage
      Il y a l'enfer et la Sécurité
      Notre vraie vie n'est pas ailleurs, elle est ici
      Nous sommes au monde, on nous l'a assez dit
      N'en déplaise à la littérature

      Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
      A l'encyclopédie, les mots !
      Et nous partons avec nos cris !
      Et voilà !

      Il n'y a plus rien... plus, plus rien

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    5. Je suis un chien ?
      Perhaps !
      Je suis un rat
      Rien

      Avec le coeur battant jusqu'à la dernière battue

      Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens :
      "Apprends donc à te coucher tout nu !
      "Fous en l'air tes pantoufles !
      "Renverse tes chaises !
      "Mange debout !
      " Assois-toi sur des tonnes d'inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe

      Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
      Sors
      Marche
      Crève
      Baise
      Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme
      Lâche ces notions, si ce sont des notions
      Rien ne vaut la peine de rien

      Il n'y a plus rien... plus, plus rien

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    6. Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit !
      Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit
      Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
      Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le cathéchisme ombilical.
      C'est vraiment dégueulasse
      Ils te tairont, les gens.
      Les gens taisent l'autre, toujours.
      Regarde, à table, quand ils mangent...
      Ils s'engouffrent dans l'innomé
      Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel !

      La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage : on rote
      et on arrête le massacre.
      Sur les pistes de l'inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l'organe, du repu.

      Mes plus beaux souvenirs sont d'une autre planète
      Où les bouchers vendaient de l'homme à la criée

      Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
      Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
      Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes...
      Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
      Alors, becquetons !
      Côte à l'os pour deux personnes, tu connais ?

      Heureusement il y a le lit : un parking !

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    7. Tu viens, mon amour ?
      Et puis, c'est comme à la roulette : on mise, on mise...
      Si la roulette n'avait qu'un trou, on nous ferait miser quand même
      D'ailleurs, c'est ce qu'on fait !
      Je comprends les joueurs : ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre...
      Et ils mettent, ils mettent...
      Le drame, dans le couple, c'est qu'on est deux
      Et qu'il n'y a qu'un trou dans la roulette...

      Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir

      Te marie pas
      Ne vote pas
      Sinon t'es coincé

      Elle était belle comme la révolte
      Nous l'avions dans les yeux,
      dans les bras dans nos futals
      Elle s'appelait l'imagination

      Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
      Elle sommeillait
      On l'enterra de mémoire

      Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit !

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    8. Transbahutez vos idées comme de la drogue... Tu risques rien à la frontière
      Rien dans les mains
      Rien dans les poches

      Tout dans la tronche !

      - Vous n'avez rien à déclarer ?
      - Non.
      - Comment vous nommez-vous ?
      - Karl Marx.
      - Allez, passez !

      Nous partîmes... Nous étions une poignée...
      Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d'imagination dans le passé
      Ecoutez-les... Ecoutez-les...
      Ca rape comme le vin nouveau
      Nous partîmes... Nous étions une poignée
      Bientôt ça débordera sur les trottoirs
      La parlotte ça n'est pas un détonateur suffisant
      Le silence armé, c'est bien, mais il faut bien fermer sa gueule...
      Toutes des concierges !
      Ecoutez-les...

      Il n'y a plus rien

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    9. Si les morts se levaient ?
      Hein ?

      Nous étions combien ?
      Ca ira !

      La tristesse, toujours la tristesse...

      Ils chantaient, ils chantaient...
      Dans les rues...

      Te marie pas
      Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
      Et ceux de Mexico
      Bras dessus bras dessous
      Bien accrochés au rêve

      Ne vote pas

      0 DC8 des Pélicans
      Cigognes qui partent à l'heure
      Labrador Lèvres des bisons
      J'invente en bas des rennes bleus
      En habit rouge du couchant
      Je vais à l'Ouest de ma mémoire
      Vers la Clarté vers la Clarté

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    10. Je m'éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
      Dans l'or de mes cheveux j'ai mis cent mille watts
      Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
      J'imagine le téléphone dans une lande
      Celle où nous nous voyons moi et moi
      Dans cette brume obscène au crépuscule teint
      Je ne suis qu'un voyant embarrassé de signes
      Mes circuits déconnectent
      Je ne suis qu'un binaire

      Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
      Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
      Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
      Roule Roule mon fils vers l'étoile idéale
      Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
      Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
      La mue ça ses fait à l'envers dans ce monde inventif
      Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
      Retourne tes yeux au-dedans de toi
      Quand tu auras passé le mur du mur
      Quand tu auras autrepassé ta vision
      Alors tu verras rien

      Il n'y a plus rien

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    11. Que les pères et les mères
      Que ceux qui t'ont fait
      Que ceux qui ont fait tous les autres
      Que les "monsieur"
      Que les "madame"
      Que les "assis" dans les velours glacés, soumis, mollasses
      Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
      Qui portent tout en devanture
      Tous ceux-là à qui tu pourras dire :

      Monsieur !
      Madame !

      Laissez donc ces gens-là tranquilles
      Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
      Ces désespoirs soumis
      Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
      Avec les poumons resserrés
      Les mains grandies par l'outrage et les bonnes moeurs
      Les yeux défaits par les veilles soucieuses...
      Et vous comptez vos sous ?
      Pardon.... LEURS sous !

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    12. Ce qui vous déshonore
      C'est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
      Dans vos salles de bains climatisées
      Dans vos bidets déserts
      En vos miroirs menteurs...

      Vous faites mentir les miroirs
      Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
      Cravatés
      Envisonnés
      Empapaoutés de morgue et d'ennui dans l'eau verte qui descend
      des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
      A un point donné
      A heure fixe
      Pour vos narcissiques partouzes.
      Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître

      tellement vous êtes beau

      Et vous comptez vos sous
      En long
      En large
      En marge
      De ces salaires que vous lâchez avec précision
      Avec parcimonie
      J'allais dire "en douce" comme ces aquilons avant-coureurs et qui
      racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur
      et nivellateur qui empêche toute identification...
      Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les
      champions de l'anonymat.

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    13. Les révolutions ? Parlons-en !
      Je veux parler des révolutions qu'on peut encore montrer
      Parce qu'elles vous servent,
      Parce qu'elles vous ont toujours servis,
      Ces révolutions de "l'histoire",
      Parce que les "histoires" ça vous amuse, avant de vous interesser,
      Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu'il s'en prépare une autre.
      Lorsque quelque chose d'inédit vous choque et vous gêne,
      Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
      Dans un palace d'exilés, entouré du prestige des déracinés.
      Les racines profondes de ce pays, c'est Vous, paraît-il,
      Et quand on vous transbahute d'un "désordre de la rue", comme vous dites,
      à un "ordre nouveau" comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.

      Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
      Vous seriez même tentés d'y apporter votre petit panier,
      Pour n'en pas perdre une miette, n'est-ce-pas ?
      Et les "vauriens" qui vous amusent, ces "vauriens" qui vous dérangent aussi,
      on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les "vôtres" dans un drapeau.

      Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras !
      La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
      Vous avez le style du pouvoir
      Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
      Comme si vous parliez à vos subordonnés,
      De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu'on vous montre du doigt,
      dans les corridors de l'ennui, et qu'on se dise : "Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper"
      Soyez tranquilles ! Pour la reptation, vous êtes imbattables ; seulement, vous ne vous la concédez
      que dans la métaphore... Vous voulez bien vous allonger mais avec de l'allure,
      Cette "allure" que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
      Et quand on sait ce qu'a pu vous coûter de silences aigres,
      De renvois mal aiguillés
      De demi-sourires séchés comme des larmes,
      Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer
      votre visage,
      Je me demande comment et pourquoi la Nature met
      Tant d'entêtement,
      Tant d'adresse
      Et tant d'indifférence biologique
      A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
      Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
      Jusqu'aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
      Dans votre grand monde,
      A la coupe des bien-pensants.

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    14. Moi, je suis un bâtard.
      Nous sommes tous des bâtards.
      Ce qui nous sépare, aujourd'hui, c'est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
      Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
      Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien

      Il n'y a plus rien

      Et ce rien, on vous le laisse !
      Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
      Nous, on peut pas.
      Un jour, dans dix mille ans,
      Quand vous ne serez plus là,
      Nous aurons TOUT
      Rien de vous
      Tout de nous
      Nous aurons eu le temps d'inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
      Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
      Le sourire des bêtes enfin détraquées,
      La priorité à Gauche, permettez !

      Nous ne mourrons plus de rien
      Nous vivrons de tout

      Et les microbes de la connerie que nous n'aurez pas manqué de nous léguer, montant
      De vos fumures
      De vos livres engrangés dans vos silothèques
      De vos documents publics
      De vos réglements d'administration pénitenciaire
      De vos décrets
      De vos prières, même,
      Tous ces microbes...
      Soyez tranquilles,
      Nous aurons déjà des machines pour les révoquer

      NOUS AURONS TOUT

      DANS DIX MILLE ANS

      https://youtu.be/7zmaNt8Ifaw

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    15. "Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
      A l'encyclopédie, les mots !
      Et nous partons avec nos cris !
      Et voilà !"
      ;-)

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    16. "Ecoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.

      Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle. C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
      Les amants de la mer s'en vont en Bretagne ou à Tahiti...
      C'est vraiment con, les amants.

      IL n'y a plus rien"

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  3. Être maître de nos choix
    n'est-ce pas cela la liberté ?

    « Laissez passer l’homme libre »

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    1. Dans chaque pas décidé, en conscience que chaque pas est le premier et le dernier...

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