samedi 30 octobre 2021

Chemin, cheminer, cheminée

 

Le chemin s'enfonce
Je connais le moindre de ses recoins
C'est toujours la première fois.
 
Ici la souche dissimulée par cette roche percée
Aux yeux des passants parce que les habitants
De la forêt la connaissent si bien.

Ceux qui vivent accrochés à ses mousses
Ses vermoulus, son intimité
Ceux qui passent, abris d'un soir.

Au bord de l'étang, miroir
Sans tain, imperturbable
Silence.

Le guerrier veille à l'entrée
De l'antre fermée.

Et voici que le chemin sort de la forêt
Il s'élance, ciel vacuité
Il se borde, montagnes ourlées
Il ne sait plus s'arrêter.


Déjà ici


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