Le
chemin s'enfonce
Je
connais le moindre de ses recoins
C'est
toujours la première fois.
Ici
la souche dissimulée par cette roche percée
Aux
yeux des passants parce que les habitants
De
la forêt la connaissent si bien.
Ceux
qui vivent accrochés à ses mousses
Ses
vermoulus, son intimité
Ceux
qui passent, abris d'un soir.
Au
bord de l'étang, miroir
Sans
tain, imperturbable
Silence.
Le
guerrier veille à l'entrée
De
l'antre fermée.
Et
voici que le chemin sort de la forêt
Il
s'élance, ciel vacuité
Il
se borde, montagnes ourlées
Il
ne sait plus s'arrêter.
... et c'est encore le chemineau ou la cheminaude...
RépondreSupprimerHa ces marcheurs au long cours... oui, Mala ! des passeurs !
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