L’enfant est venu pour de petites vacances, il a déjà été malade, mais vaillamment nous avons traversé cette épreuve. Ce matin, il est guéri, taquin, c’est naturel chez lui. Alors que je lui fais remarquer que le linge dans le sac est repassé, et qu’il serait sympa de ne pas le remuer comme un sac à patates, il éclate de rire :
– oui, monsieur, ce linge je l’ai repassé avec amour
– avec amour ?
– mais oui, ne sais-tu pas que l’on peut tout faire avec amour ?
– tout ? Même mourir ?
– oui quand je mourrai je vous enverrai plein d’amour.
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