mardi 8 novembre 2022

Quel est ce défit ?

 
- Où est l’erreur ?
Pourquoi en nous, la peur a-t-elle perdu sa valeur créatrice ?
Quel est ce défi que nous ne voyons pas ? Ou que nous refusons ?
 
- Dans  quel contexte ? Parles-tu  toujours de la souffrance ?
 
- Indirectement, plus au sujet de ce que tu disais concernant les plantes, nos méthodes de culture, qui affaiblissent les espèces
 
- Donc de la culture en général…
 
- Du fait que nos façons de faire protectionnistes, pour plus de profit, de pseudo sécurité,  détruisent l’ordre naturel
 
- L’homme s’est mis à tout cultiver, c’est devenu une maladie qui caractérise son espèce
Un moyen qu’il a trouvé pour tricher avec la "peur", mais le résultat est qu’il a multiplié par cent cette peur
Le fait de cultiver est pour lui un défi qu’il fait à la mort, car le problème de l’homme est qu’il ne comprend pas la mort, ne l’intègre pas
Tout ce qui fait notre bagage de l’espèce est de cette nature, refuser l’évidence, jusqu’à pour cela se voir comme un Dieu, mais après avoir inventé le concept du Divin
Or, cultiver, quelque soit la méthode est une offense faite à la nature et à la vie
Celle-ci veut qu’on la traverse sans se projeter, elle réclame l’instantanéité de la respiration
Ce que nous lui refusons, mettant tout en péril
 
- Si l’humain n’avait ni cultivé, ni élevé ???
Pas de civilisation, nous serions peu nombreux…
 
- Oui, mais le Divin qu’ils ont inventé leur  demande de croître et de multiplier
 
- Nous aurions suivi une autre évolution
 
- Oui nous serions restés au rythme de la nature
Tout ce qui peut être attaché à la notion de la "modernité" est pour moi et depuis que j’ai 4 ans, une valeur de dégénérescence
 
- Ce que nous vivons, et qui va aller en s’amplifiant est une preuve que cela fut une erreur
Donc le défi qui est le nôtre en tant qu’humain c’est mourir à ce que nous sommes devenus
 
- Je dirai, mourir à ce que nous sommes implique de modifier la chrysalide dans laquelle nous nous transformons
Une seule direction me semble réaliste, mais si difficile, retrouver le rythme de la nature
Ce qui fera hurler tous nos contemporains, qui crieront : « Tu veux retourner à la vie sauvage, tu veux revenir en arrière. Il est fou !!!! »
Je leur réponds que : lorsqu’on tombe de cheval, il faut s’empresser de remonter, et ensuite, qu’il est préférable de retourner en arrière pour avoir une vie que de n’en plus avoir du tout.
 
- Nous allons de toute façon retourner à la vie sauvage, et le faire de plein gré, en intelligence …
 
- Oui, je crains que la nature nous y oblige!


Echange avec Ron


2 commentaires:

  1. « Rien n’est plus dangereux que ces consciences endormies satisfaites ! Ces consciences raisonnables dont la vie se retire peu à peu. »
    Marie-Claire Blais

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