mardi 9 mai 2023

De la souffrance

 

Et là encore je ne parle que de la souffrance que cela fait en moi
Parce que dans l'animal qu'elle est-elle cette souffrance ?

Celle du cochon que vous égorgez
Celle de la vache à qui vous enlevez son petit
Celle du bébé cabri que vous isolez entre 4 tôles
Celle de ces poulettes que la vieille enferme dans la cage
Celle de la petite chienne que Bouffie voulait dresser
Qu'elle est-elle cette souffrance ?

Elle est incommensurable !
Vous parlez de la mienne m'en préserve encore !











2 commentaires:

  1. Ainsi Nietzsche est devenu fou prenant dans ses bras le cheval ....

    Les faits, rien que les faits.

    Le. 3 janvier 1889, Turin. Le philosophe et poète allemand Friedrich Nietzsche est debout, au beau milieu de la chaussée (il va tomber, tout à l’heure, « comme une masse »). Ses yeux sont ailleurs - il pleure - les carrioles font de lourdes embardées pour l’éviter, cependant qu’il embrasse et couvre de larmes la tête d’un cheval de trait, sous le regard stupéfait du cocher dont le fouet reste suspendu. De ce geste, Nietzsche ne dira rien, il ne dira d’ailleurs plus rien, dix ans durant, jusqu’à sa mort en 1900, au tournant de l’avant-dernier siècle. (Noter cela : nous sommes désormais des gens du siècle dernier.)

    Nous n’avons pas d’indication sur la robe du cheval. Nous ne savons pas qui, de lui ou de Nietzsche, bénissait, pleurait l’autre.


    https://www.cairn.info/revue-vacarme-2001-2-page-1.htm

    RépondreSupprimer

Merci de vos commentaires