Si
nous ne parvenons pas à les voir ces forces malines, à ne plus les
confondre avec ce que nous disent nos programmes de conditionnement à
la faute, (le mal est en toi), les voir dans ce qu'elles ont de plus
abjectes, sournoises, tapies dans l'ombre, pesant par ailleurs de
tout l'interdit qui s'impose, si nous ne parvenons pas à ça, nous
sommes perdus !
Ce
n'est pas la foule qui se perd, mais toi, et toi, toi aussi, et moi.
C'est bien une question de personne qui s'éveille, qui ouvre les
yeux, qui a vu.
Tout le système s'oppose à ça, la question des
savoirs qui donnent pouvoir, la question de l'origine, de la culture
qui donnent pouvoir, la question de la folie et de la maladie.
Un
exemple frappant :
« C'est
à partir de l'asile que m'est apparu, un espèce de problème qui
n'a pas cessé de me hanter qui est le problème du pouvoir.
Connaître et assujettir, savoir et commander, ce sont des choses qui
sont intimement liées, je l'ai découvert à l'état pur dans
l'asile. Là le savoir médical, la connaissance apparemment sereine
et spéculative du psychiatre est absolument indissociable d'un
pouvoir extrêmement méticuleux, savamment hiérarchisé, qui se
déploie dans l'asile et qui constitue véritablement l'asile. »
Michel Foucault
https://youtu.be/JlpBv0yyHpk
RépondreSupprimerExcellent Mala ! Merci :)
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