Comment
avez-vous pu tuer cet animal si beau
Si sauvage, parfaitement
inclus dans le tissage du vivant ?
Comment avez-vous pu
rendre à l'esclavage, à l'élevage
Ces animaux tellement
sauvages, libres avant vous ?
Comment n'avez-vous pas fait la
traque
Dans ce que vous portez à votre bouche, sur votre peau
De
ces actes barbares, témoins de la déconnexion totale
De l'esprit
humain qui n'ose plus RIEN.
Quelle
est cette marque qui vous marque ainsi
Cette faiblesse de
l'âme
Que peut-être vous l'avez perdu ???
« Nous avons perdu la félicité indistincte qu'on voit aux bêtes, aux poissons enchâssés dans l'eau cristalline, aux bêtes des bois couleur de feuilles mortes, aux oiseaux ivres d'air. Nous sommes devenus pensifs et, partant, étrangers, frêles, frileux, vulnérables. Il nous faut une table, un toit, du feu, une maison. Nous nous souvenons parfois d'avoir été au monde pleinement, sans états d'âme, d'un très lointain commencement. Je rêve, pour finir, d'une lande ouverte à tous les vents où l'on verrait ce qu'il en est de nous et de tout et d'y être, avant d'avoir été. »
Eric :
Nous acceptons d'être esclaves,
ne vivons-nous pas comme dans un
élevage ?
Miche :
Dire "nous vivons comme des esclaves" parle d'une certaine
prise de conscience, c'est un premier pas...
Après
quoi ? Que faire de cette prise de conscience ?
La
question est en chacun de nous, n'est-ce-pas ?
Là
où il n'y a pas de NOUS.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-experience/conver-son-conversation-sonore-avec-pierre-bergounioux-2953935
RépondreSupprimerMerci Mala
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