Enceinte

Je porte en moi, ce petit garçon

Qui ne voulait pas être regardé

Se cachant le visage entre les mains

Recroquevillé, desséché.

Je porte en moi, celle qui l'a pris

Dans ses bras, dénouant, ouvrant

Ce poing serré, chuchotant à l'oreille

Le souffle vivant.

Je porte en moi, cette grande colère

Pour tout ce qui se gaspille

Se refuse, en tellement de mépris.

 

 

Déjà publié ici 

 

 

 

Champ des possibles

– Les choses ne sont pas telles que nous les percevons !

– Je ne suis pas d'accord, ce n'est pas la perception, ce ne sont ni les sens, ni la conscience qui sont en cause. C'est la représentation, carte mentale qui est implantée dans le cerveau. Il suffit d'un moment d'inattention  (pour ne pas parler d'état de conscience modifié) pour le vérifier : les choses ne sont pas telles que nous le croyons. Et cette impression de retrouver ces mêmes choses dans un continuum, n'est vraiment qu'une impression, création d'un processus mental mécanique.

Je ne dis pas que cela soit bon ou mauvais, n'est-ce-pas ?

Elise Noiraud

A l'horizon jamais atteint

C'est lointain
Revenir de si loin...

Mais est-ce revenir ?
Ou bien encore partir ?

Tribulations

 

Tributaires de ce que l'on est...
Comme ça, "semblant, que c'est pas exprès".

Résolution

 

Et celui qui portait le monde sur son dos
Et celui qui ne voulait rien porter
Les deux faces d'un même monde.

 

WangRuilin