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jeudi 13 août 2020

Tel un virus

Une étape décisive que celle de reconnaître, en soi, l'anormalité
Celle-là même que la normalité sans cesse veut assimiler
Anormale, être comme un virus.

On n'aime pas les virus
C'est normal.

Ne plus renier, souffrir, ne plus s'amputer soi-même
De cette différence
La laisser ainsi entrer en relation
Agir.




Vladimir Kush 

mardi 16 avril 2019

Du concept d'évolution...

Évolution ?

Ne se fait-elle pas sans nous ?
Ne sommes-nous pas l'aboutissement du processus de l'évolution sur terre ?
Ne sommes-nous pas de nature divine, au-delà de tout processus évolutif ?
J'ai même entendu dire que la nature du vivant est chaos, que la nature n'aime pas l'ordre et que finalement si tout va mal (toujours des guerres, des famines, toujours plus de pollutions, etc.) c'est l'ordre naturel, nous retournons au chaos.
Et puis, cet état de confusion avec les concepts de non-dualité qui finissent par rejoindre les concepts d'âmes qui auraient chuté au niveau impur de la matière, une fuite éperdue  pour rejoindre paradis et nirvana : "Tout est là ! Je suis cela !"

Un point commun à toutes ces versions : l'inexistence de la conscience de sa propre relation au monde. 
Le lien physique, méta-physique, qui nous fait au monde en naissance et mort, processus évolutif, non de ma personne, pas même de mon espèce, mais de tout le vivant, n'est pas perçu. Entre le penseur et son objet un vide existentiel que la personne n'a de cesse de peupler d'ignorances. 
Un refus de Voir, si grand. 
Pourtant la pression est forte, toujours plus forte...




jeudi 6 septembre 2018

De l'expérience évolutive

L'amour est neutre  
En lui les contraires ne s'opposent pas
Ils se marient   
Expérience évolutive.
 
 
Ce qui montre combien  
Le concept d'évolution  
Est erroné tant dans sa compréhension  
Matérialiste que spirituelle.
 
 
L'amour partage sans diviser.
 
 
L'information nouvelle  
N'a nul besoin d'être interprétée.


Déjà publié ici 


 James R. Eads

mardi 30 mai 2017

De la maladie

L'enfant, il aura été bien malade
Il a chevauché les fièvres, les douleurs
Il s'est absenté, un long moment
Son corps a jeûné
L'enfant, le voici qui s'éveille
Ce n'est plus le même
Une force droite en lui
Une détermination qui n'est pas entêtement
Une clarté, une transparence
D'une main il repousse le drap
« Tout va bien, vous pouvez vaquer à vos occupations. »




lundi 29 mai 2017

De sa propre relation au monde

La maladie joue un rôle prépondérant
Mais on l'a oublié
La maladie on traite ses symptômes
Et ce n'est pas qu'il faudrait en trouver l'origine
Non, la maladie participe du processus d'évolution.

Évidemment dans l'état où nous avons mis le monde
De nombreuses maladies sont dégénératives
Elles entraînent à petit-feu dans ces états moribonds
Où les corps et les esprits descendent une à une les marches
Ça c'est l'enfer !

La maladie quand elle a fini son travail, on n'est plus le même
Des étapes ont été franchies, même si on ne saurait dire les quelles
Si petit, tout neuf, expérimenter ce nouvel espace, cette respiration
Qui ouvre d'autres connexions
Échanger à un autre niveau de sa propre relation au monde.

lundi 17 octobre 2016

Anāhata

Le rétrécissement du cœur, chakra mais aussi se sont les fibres, cela se remarque aisément : attachement et identification.
Mes enfants m'appartiennent, je suis mes enfants, ma famille, ma maison, je retiens dans ma prison tout ce que je touche, la vie est donc mon bien, et la mort me ravit tous mes biens. Je me fais plainte, je suis celui ou celle qui a tout perdu, et toujours il y en a quelques uns pour venir me plaindre, moi la pauvre créature comme si j'étais la seule, l'unique. Je glisse ainsi dans tous les processus de dépendance, les drogues, l'alcool, les médoc, mais aussi les idées qui vont avec, je suis raciste. La boucle est bouclée ! Elle l'est autant quand tout va bien, que je trône sur mon petit monde, qui risque à tout moment de s'écrouler, et je le sais, même si je parviens à l'ignorer en m'occupant avec le malheur des autres.
 
Que le cœur vienne à s'ouvrir, les larmes coulent à flots, les larmes libératrices, purificatrices, je ne suis plus rien que ce lit de larmes. Et voilà que je glisse sur ce fleuve, un chant s'élève, réconciliation, l'étranger est mon ami, avec lui je marche, je grandis. Je n'ai plus de maison, j'habite le monde. Je n'ai plus de famille, je suis le monde. On me parle, je parle, la parole enfin libérée...