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dimanche 20 mai 2018

Les alizés.

Il y avait ce phénomène étrange, chaque matin à peu près à la même heure, ce coup de vent violent, soudain, qui surgissait entre les montagnes, s’emparant des bosquets et des longues branches des filaos, s’engouffrant dans la maison, claquant la porte de la chambre, celle là puisqu’elle était la seule.
Mais là, cela durait, et peut être annonçait une journée vouée au souffle des alizés. 




jeudi 10 mai 2018

Des temps de contrastes

Cette année, l’hiver est précoce, dans les hauts du Sud sauvage, vents violents et bourrasques pluvieuses succèdent à des journées de douce clarté.
Ainsi nous allons du printemps à l’automne, d’un joli mois de Mai, à un triste Novembre…
Marcher un peu, histoire de faire une pose, marcher dans ces temps de contrastes, annonciateurs peut être. 
 
Ce matin ? 
Lolllll, c’est le printemps… 


 Andre Kertesz

dimanche 6 mai 2018

Au souffleur

Le jour de tes 30 ans, nous avions réservé une table dans un restaurant dans le sud, au bord de l’océan.
Nous sommes arrivés un peu tôt, alors, aller sur la côte rocheuse, à cet endroit «Le souffleur». Là, les vagues puissantes s’engouffrent sous les roches noires et rejaillissent dans une cavité. C'est magique ce jet blanc sur noir !
Ce 23 Mars 2003, l’océan ourlait de belles déferlantes.

Il fallait traverser une ravine pour aller au plus près du spectacle.
Pas envie, suis restée là, vous regardant partir ta sœur et toi, écoutant la fureur des flots.

Tu t’approchais du bord, seul par devant, et avant même qu’elle se lève, j’ai su la vague, plus forte, plus cinglante, tu t’approchais encore, ignorant le danger.
Il fut un temps, où hystérique je serais devenue devant l’évidence qui se disait là, j’aurai hurlé, j'aurai fait de grands gestes désarticulés en ta direction, te sommant de retourner en lieu sûr, implorant le ciel, la terre, refusant de tout mon être, repoussant la vague loin de toi. Quand vous étiez petits, je le disais, pour vous je soulèverai les montagnes, et cela est vrai.

Un grand silence… la vague et toi, l’un vers l’autre, irrémédiablement.
Une immobilité en mon cerveau, cela ne pense plus, cela sait.
Te sentir, prendre conscience ; Voir te mettre à courir, la vague à tes trousses. Elle te rattrape, explosion sur les roches, ne plus te voir.
Alors en moi, en ce silence : « Si je le vois se relever… »
Tu t’es relevé.

Nous nous sommes retrouvés, la paix ne m’avait pas quittée. Tu as raconté, te mettre à plat ventre, le déferlement de l’eau partout autour de toi, même pas mouillé.
Le restaurateur avait vu la scène de sa terrasse, il t’a dit le danger, il t’a dit la chance, il t’a dit les accidents mortels en cet endroit.


 Frédéric L.

vendredi 4 mai 2018

Le fruit défendu ou la visite de la cousine

Je lui ai tendu le fruit
Délicieux, pomme et lychee
Elle le porte à sa bouche
Son corps refuse ce fruit défendu
Là s’ouvre l’inconnaissable. 
 
Elle questionne
Non pour s’approcher du vide
Mais pour s’en éloigner
A tout jamais.


Jamrosat

De transparence en transparence

Lorsque je suis arrivée sur cette île
La moiteur, le roucoulement des martins
Courant sur la route
Et puis ces vagues tellement hautes et cristallines
Dans un océan de transparences...


Clark Little

mercredi 11 avril 2018

Paille en queue


Trait dans le ciel d’azur
Que se passe-t-il
Que te voilà au rendez-vous
Des fils tendus ?

Quatre vous êtes
Au-dessus de nos têtes
Les enfants criant, tirant
Gesticulant pour vous toucher
Rien ne les calme.

"Oiseaux de malheur !!!!"
Hurlent-ils !

De vos passages répétés
Au-dessus de la cour
Si bas
Vous voici prisonniers
Des cocotiers du verger.

Posé, te voilà albatros
Echoué sur le pont
Et tous crient
"Oiseaux de malheur
Mauvais présage !!!!"



















Frédéric Lamy

jeudi 18 janvier 2018

Cette île

Lorsque je suis arrivée sur cette île
La moiteur, le roucoulement des martins
Courant sur la route
Et puis ces vagues
Tellement hautes et cristallines
Dans un océan de transparences










Ursula Abresch

vendredi 4 novembre 2016

L’île sous la pluie

En soi, la direction
Et le mental silencieux
Perçoit cette direction
Il est cela
Il est le choix
Il peut le taire
Ou l'exprimer
C'est son choix.