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samedi 9 novembre 2024

Moineau et Moinette


Ils sont, tous les deux, perchés sur la tige d’une feuille de papayer.
Je les remarque au moment où Moinette sautille pour se rapprocher de lui pour ce mouvement d’éloignement du petit mâle.
Une fois encore elle tente l’approche, une fois encore il s’éloigne.
Elle semble accepter cette distance indiquée par Moineau, et la voilà qui se met à gazouiller, elle lui parle en son chant, c’est certain.
Lui se lisse les plumes, enfonce son bec dans son poitrail, tellement occupé, qu’il ne semble même pas l’entendre.
Brusquement Moinette s’envole à tir d’ailes et dans le même mouvement il la suit.

Je ris : « Il a l’air malin, celui-là ! ».
Mais … c’était tellement simultané
Comme s’il attendait qu’elle bouge pour bouger
Comme si, dans juste distance admise
Ils ne faisaient qu' UN.
 
 

jeudi 15 novembre 2018

Dans cet accord profond, où rien ne se sépare...

En ce ciel vacuité, limpide, cristallin, l’océan resplendissait d’un bleu outremer.
Et dans le calme qui l’habitait en clapotis légers on pouvait l’observer dans son infinité, comme si l’œil pouvait loin, très loin, se projeter dans cette fine couche où se rencontrent l’eau et l’air. La ligne d’horizon ne se confondait ni avec l’un, ni avec l’autre, lumineux !
Les baleines étaient là, c’est sûr, en ces eaux profondes. Inutile de les chercher du regard, elles y étaient, de passage, en cette beauté éclatante. 
 
Pas un souffle, pas un bruissement, seul le soleil faisait vibrer l’air.
Le grand astre est vibration. Et là, c’était perceptible comme l’était la communion de toutes choses.
La feuille avec le ciel, et même le ruban de goudron et même les autos, et tous ceux qui ne le savaient pas.