De ta présence

L'immobilité est toujours-là

Au-dessus, en-dessous, au cœur de...

Non localisable, toujours...

Présence silencieuse, vraiment !

Qui sait sans savoir

Omniscience, omniprésence...

 Présence silencieuse

En cet arrêt

Le temps s'est arrêté

Plus rien ne presse

Plus rien ne commande

La perfection est impuissante.

 Source

Au coeur de l'intensité

En ce moment, sur l’île intense, le ciel témoigne. Il est traversé de part en part par cette vacuité, plus que la lumière.

Même les nuages qui passent ne peuvent voiler sa présence, ils resplendissent en un scintillement qui n’a pas de fin.

Toute forme vibre à ce chant. Les pierres, si denses, sont elles aussi visitées. Les végétaux, miroirs en cette occasion, dansent et crépitent.

Rien ne peut faire taire la voix qui se dit là, dans le silence et le vacarme à la fois. Le vacarme de tout ce qui gémit sous l’intense caresse, c’est presque souffrance.

Et puis sentir qu’en ce bruissement incessant, la force qui agit est parfaitement immobile.

Sakura - The Cherry Blossom Festival.

Les vertiges de l'immobilité

Dans ce silence
Entre deux bourrasques violentes
Le soleil dans l'azur d'un ciel où pas un cil
Ne bouge...


Cela respire-t-il encore ?
Se demande-t-elle 
"Et toi respires-tu ?"
Lui répond une voix.


Ahh, qui es-tu ?
Qui es-tu, toi qui me parle
Dans ce silence ?


Il faut croire que la voix n'aime pas
Les questions trop directes
Elle s'est tue.