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vendredi 3 novembre 2023

De l'art de rêver

 
Le moraliste a besoin du temps
Concept de la durée pour établir sa pensée
Combat du bien contre le mal
Gagner ainsi la vérité
Comme si le bien était la vérité.

Nous en avons déjà parlé
L'homme producteur de tellement de souffrances surajoutées
Celle de la plante, de l'animal, de son frère étranger
Cet homme est persuadé qu'au-delà, le bien, le beau, le divin, l'attend
C'est étonnant !
Illusion de ce temps linéaire qui mènerait à cette vérité
Qui serait comme un point fixe au firmament.

Il vaudrait mieux envisager des cycles
Naissance et mort et naissance...
A toutes les échelles
Tous les niveaux d'organisation du vivant
Mais ce temps cyclique est encore de l'ordre
De l'illusion.

D'instant en instant il n'y a pas de continuité
Nos esprits tricotent le plancher sur lequel nous posons
Les pieds qu'ils ont rêvé.





lundi 28 décembre 2020

Illusion de changement, la continuité

 

Elle me dit qu'elle a changé

Elle qui ne voulait plus rien faire

Profite maintenant, la voici partie en vacances !


Mais non, elle n'a pas changé

Ce n'est que la continuité

La même pièce, coté pile, coté face.


Toutes les raisons de se réjouir aujourd’hui

Seront demain les raisons de se lamenter

Toujours moi, moi, moi, moi !


Illusion d'optique 

lundi 15 janvier 2018

Ce qui s'éloigne toujours plus ...

"Il m’est égal de lire que le sable est chaud
J’aimerai que mes pieds nus le sentent.
Petit temps de nostalgie."
 
Ces quelques mots en encart
Dans un coin de la carte qu’elle m’envoie
Au téléphone, j’ai entendu sa voix …
 
Ils se souviennent et leur vie n’est plus que regrets
De ce qui s’éloigne toujours plus
Est-ce pour ça qu’ils vivent si longtemps ?
 
Même du fond de sa tristesse
Elle cherche encore à me faire porter le chapeau
Moi, qui suis partie… si loin
Mais loin était déjà, dès le premier instant.
 
Mes petits vieux, comme j’aimerai que vous puissiez voir 
Tout est là, si beau…
Ces étendues sauvages où le sable n’est jamais froid.
 
Mais, ils ont peur !
La tête tournée vers tous ces hiers
Sacrifiés au mensonge
Qu’on sera encore là, toujours là !
 
Mais, ils ne veulent pas
Ou bien, ne peuvent pas…
Rien ne saura changer cela
Qui déjà n’est plus.
 
Le matin s’est levé
Tout neuf
Sous le regard d’un dernier croissant de lune
Saluant le triomphe de Vénus.