C’est
l’histoire d’une femme qui chaque jour allait chercher l’eau à
la rivière.
Elle
possédait deux pots pour se faire, pas de fer, tout deux de terre.
L’un
était fêlé, et lorsqu’elle arrivait à sa maison, il était à
moitié vide.
Cela
dura longtemps, deux années dit le conte.
Mais
le pot fêlé était triste, comment aurait-il pu en être
autrement ?
Ne
pas pouvoir accomplir correctement la tâche pour laquelle on a été
fait…
Alors,
un jour, n’en tenant plus, il se confia à la femme.
Elle
lui tint ce discours, d’abord elle rit, de ce rire qui monte
directement au ciel :
«
Je sais… mais toi, ne vois-tu pas ? Le long du chemin, du côté
où je te porte, j’ai planté des graines. Regarde toutes ces
fleurs, qui grâce à toi poussent, si belles ! »
Alors,
à tous ceux qui se désespèrent, qui perdent confiance, qui se
demandent ce qu’ils font là, à mon tour je dédie ces mots…qu’ils
éclairent un peu votre journée.