Parce
que vous avez cru voir un progrès de direction avec la loi de cause
à effet, vous en voici devenus les esclaves. L'esclave au fil des
générations finit par oublier (cela serait bien trop d'affront pour
sa condition) qu'il est à l'origine du mal qui l'affecte. Cette loi
(cause à effet) c'est lui qu'il l'a produite, retenue parmi tant
d'autres propositions, ne plus voir qu'elle dans ses observations,
ignorer tout ce qui la remet en cause. La dernier étape, la dire loi
de l'univers, fondatrice du vivant.
C'est
terrible, parce que cette dictature cherche à s'imposer au cœur
même de l'expérience intime de la relation au monde de chaque
personne.
Anonyme :
« Tout
ce qui naît, naît nécessairement d'une cause » Platon
Miche : Le monde des penseurs ne s'arrête pas à Platon, ainsi : « pour le philosophe empiriste qu'est Hume, la causalité est une habitude de l'esprit, issue de la constatation d'une conjonction entre deux phénomènes successifs (contiguïté dans le temps et l'espace, succession des phénomènes dans le temps, et enfin conjonction constante des deux). Selon lui, cette manière de voir est trompeuse, car il n'y a pas de nécessité à cette succession qui, un jour, pourrait cesser. En effet, une consécution aussi fréquente et répétée soit-elle, n'est pas forcément nécessaire et universelle. Ce peut être une consécution relative aux circonstances (aux conditions) dont seule la stabilité permet cet enchaînement factuel constant.
Pour Kant, la causalité n'est pas une simple habitude associative de l'esprit, mais une forme fondamentale de notre entendement. C'est un concept utilisé a priori qui organisme l'expérience et permet de connaître le monde. C'est, pour Kant, un des rares concepts synthétiques a priori, avec celui de permanence de la substance, qui soit recevable. Il faut noter que si elle est une forme de notre entendement, elle n'est pas une composante du réel (il n'y a pas d'ontologie causale chez Kant). »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_connaissance_de_Kant
D'autre part, je vous invite à consulter ce lien : La synchronicité selon C.G. Jung
