Se nourrir de prana...

L'animal se nourrit pour vivre

L'homme vit pour se nourrir

C'est un drame pour la planète

Pour les autres espèces.

Lobby agroalimentaire

Il disait que la grande industrie s'intéresse de plus en plus à la production des laits végétaux.

– Oui, c'est déjà fait, il vaut mieux produire soi même son lait.

– Ah, j'ai essayé de faire mon lait d'avoine, mais il n'avait pas de goût.

– Le lobby agroalimentaire est déjà passé par là, il a donné le parfum unique qui rend accroc. Essayer encore et encore... je pratique le jeûne, quand je reprends à me nourrir un peu, les aliments les plus simples ont tellement de goût !!!

– Ah ça, le jeûne pas pour moi !

– Mais je parlais de mon expérience, je n'ai pas dit qu'il fallait que vous jeûniez, ni même que vous êtes en mesure de le faire. 

Oui, c'est vrai !

Se nourrir de la souffrance

C'est fou ça !

Je pensais que c'est par ignorance, inconscience

Que cette aberrance est

Tant sur le plan physique, se nourrir de la chair de la maltraitance animale et végétale

Que sur le plan psychologique

Et là... l'évidence !

Ceux qui se nourrissent de la souffrance d'autrui ne veulent rien d'autre !

Cleanse

La nourriture industrielle, en même temps

Qu'elle supplée avec ses additifs conditionnants

Met tout en œuvre

Afin de faire oublier que cela vient du dehors

Que cela était un poulet, un veau, un cochon

Puisqu'alors, vient se dire, l'élevage

Et l'abattage, démence cruelle.

Regarde comme c'est singulier !

Dans ce riz venu de Madagascar...

Le petit caillou...

Le corps te dit qu'il n'a peut-être plus besoin

De cette nourriture exogène.

"Se nourrir de lumière"

Le dire et le redire puisque c'est toujours d'actualité

L'amour n'est pas cette chose larmoyante

Qui cherche désespérément à combler un vide

Cette chose qui ne cesse de se débiner

De venir à manquer

Abandons, désamours, disparitions, mort.

Et ce n'est pas que vide il n'y a pas

C'est que le « vide » est plein d'énergie

Potentiels à actualiser

Impossible à réaliser tant que l'on est dans la plainte

Question d'énergie, il en faut beaucoup

Pour percevoir dans ce niveau informationnel, en tirer un fil.

... et la chèvre de Monsieur Seguin

C'est si beau, une poule avec ses petits dans le pré

Il la suive, elle gratte le sol pour eux

En voici un qui a tout compris et devant elle

Il gratte, gratte de ses petites pattes.

Et la dinde, imagine-t-on encore une dinde avec ses dindonneaux ?

Et l'oie si blanche

Et la chèvre de M. Seguin...

Ce n'est pas de ces informations que se nourrit le mangeur de viande

Non !

De l'enferment, des plumes arrachées à vif, du gavage, des antibiotiques

De la souillure, de la puanteur, de l’asepsie, de la chimie au service de l'asservissement !

Casser de l'information

L'idée de manger est bien plus tenace que la nécessité d'ingurgiter des aliments solides, de casser des formes pour en extraire l'information. 

Et quelles informations ! au regard de ce que l'agro-alimentaire produit, au regard de la souffrance animale, et la destruction des écosystèmes.

Le corps s'offre sans cesse à tous les potentiels, à l'étendue des possibles, sans jugement.

Mais alors qui aime ou n'aime pas ?

Je pense qu'il n'y a que l'esprit qui peut aimer ou n'aimer pas, quelque soit la profondeur de cet esprit. Pour certains tout s'arrête à la surface, l'apparence des choses.

Ta gorge au vampire

Le repas du vampire

Là, difficile de trouver quelque moralité

Sauf à supprimer le monstre assoiffé de sang.

Et pourtant, c'est bien à ce repas

Que l'espèce humaine est invitée

Et le sera aussi longtemps que...

Happy End ?

Je ne sais pas, tant la fin est incertaine

Qu'il faille déjà ouvrir les yeux sur cette réalité

Tellement, tellement, que personne ne le veut

Même lorsque que cela se peut.

Se nourrir de...

Nous marchons vers...  "se nourrir de prana"

C'est dire !

Que les "confiseries"

On les autopsie

Avec quoi c'est fait ?

Comment c'est fait ?

Ah bon ?

Ouahhh

Non, merci.

Le corps réclame un peu

Normal, il est fait d'habitudes

Qui peuvent disparaître d'un coup

Sous l'effet d'un grand choc

Mais aussi, on peut faire l'économie des drames

Et couper un à un les fils, en toute conscience

Multiplication...

Tu es ce dont tu te nourris

Soit tu nourris la peur du monde en toi

Ce fleuve à fleur de peau

Si rapide dans la vallée encaissée

Où les hommes ont eu l'impudence

De construire leurs maisons.

Soit tu t'élèves au-dessus

Non pas que tu les laisses tomber

Dans ce trou noir qu'ils ont creusés

Tout mouvement ascendant a son propre effet.

De l'émotion si nourrissante

C'est que penser

Que l'on a

A accoucher, une seule fois

Ou encore parfois

Et après quoi

Vivre sur ce tas

C'est se tromper !

On vivra un certain temps

De l'émotion ainsi emmagasinée

C'est que ça nourrit grassement

Dans un premier temps

Mais la poche se vide

Alors étouffement !

On essaiera, alors

De faire entrer dans cette poche exsangue

De l'énergie

Captage de celle d'autrui

D'abord l'aimer

Et puis ne plus l'aimer

La souffrance d'autrui

Sa peine, son désir, ses supplications

C'est très nourrissant

Plus que sa joie, et son contentement.