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vendredi 2 avril 2021

La question de la relation d'aide...

 

La question de la relation d'aide quand nous avons commencé à nous parler, était une question qui en moi avait largement était débattue et était réglée.
L'enfant voyait le plaisir de la domination chez toutes ces dames patronnesses de la paroisse des parents, ces airs condescendants, ces rivalités, et chez les hommes spécialistes combien de despotes ? Quand même il y en avait quelques uns qui étaient d'une autre texture, si bien qu'elle était portée à vouloir aider.
Il y eut donc le travail social, et Voir le contrôle social. Était-elle naïve à ce point d'avoir cru que la malchance opère un tri en des catégories sociales, ou alors que les « pauvres » et les « sans éducation » le sont de leur fait ? Non, juste elle ne s'était jamais posée la question, alors la question venait à elle. Elle découvrit la cohorte des contradictions, des incohérences, les violences institutionnelles, la dictature des spécialistes qui dans leurs chapelles ne cessent de se disputer la vérité, elle vit la main mise sur la vie d'autrui.
Elle quitta donc le travail social et ne garde en souvenir que le visage de ces enfants rencontrés en des moments si particuliers, où quelque chose s'était réellement échangé, parfois juste témoin de ces trajectoires au-delà de tout dictat humain. Après le chemin de Compostelle, elle chercha ce qu'elle appelait « un vivre ensemble », elle le chercha dans l'humanitaire. Se fut pire encore que le travail social, car après tout le professionnalisme à ses garde-fous, là il n'y avait pas. Une débauche de bons sentiments, des abus de pouvoir, le grand n'importe quoi, le sempiternel retour des dames patronnesses. Mais garder en soi le souvenir de ces visages d'enfants rencontrés en ces moments si particuliers. Petite fille venue de Manille, une centaine d'enfants des « pays sous-développés » reçus en grande pompe pour un séjour au service d'un idéal démoniaque, tu repartais vivre là-bas dans le cimetière de Manille. Je m'approchais à mon tour pour te saluer, te dire adieu, je me penchais pour t'embrasser... tu as pris mon visage entre tes petites mains, lumière, tout était lumière en toi. Un ange qui consola ma peine si grande de chercher ce qui n'existe pas, dans les termes et au niveau attendus.

C'est dire combien, entre toi et moi, bien après tout cela, il n'a jamais été question de relation d'aide, ni d'entendre en toi la parole d'un spécialiste, autre chose qui ne participe pas d'un idéal jamais atteint. Autre chose... Rencontre.




Angel Boligan

mercredi 23 octobre 2019

Ni aidant, ni aidés, libres !

Accroché à « aider l'autre »
Pour ne pas avoir à s'aider soi-même
Quelque soit cet autre
Pour certains uniquement les proches
Les plus proches : mes enfants
Pour d'autres tous ces pauvres !

Pour ne pas avoir à s'aider soi
Parce que s'aider soi c'est perdre
Cette belle image de moi qui aide
C'est entrer en contact avec ses propres problèmes
Ses peurs, ses arrogances, ses manques
Sa très grande misère.

Et puis il y a ceux qui ont l'hypocrisie
De prétendre s'aider eux, en aidant les autres
D'une pierre deux coups qu'ils disent
Le summum de la confusion
Quand ce n'est pas manipulation
Tout est là, de ce qui pose problème
Dans les relations humaines.



mercredi 29 mai 2019

De la relation d'aide

Cela ne condamne-t-il pas la relation d'aide ?

Oui, bien sûr que cela la condamne
La relation d'aide vise à maintenir les choses en état
Comprends-tu cela ?

Que rien ne change, surtout que rien ne change !
Ils appellent cela l'équilibre.

Mais si ton but, ou plutôt l'intention en toi
Est l'évolution en conscience, on a dit l'éveil
Tu condamnes la relation d'aide
Non pas les personnes, mais ce qu'elles font.

Et encore ce qu'elles disent de ce qu'elles font
De ce qu'il faudrait faire et refaire
Toujours dans la tentative de te ramener
Dans le troupeau docile.



Erik-Johansson