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vendredi 12 décembre 2025

Ils avançaient sans peur...

Nous avancions avec précautions mais sans peur
De ces longs tunnels s'enfonçant toujours plus profondément
Des sons étranges, certains sourds en des vibrations telluriques
Parfois métalliques et proches
Des bruissements d'ailes gigantesques, nous frôlant
Des voix en des langages inconnus plaintes et menaces confondues
Se confondant, et les cris, des cris de victimes sombrant dans l'effroi.

Nous avancions... bruits de serrures et de portes s'ouvrant, se refermant
Des ascenseurs en des moteurs démarrant, s'arrêtant
Mais nous ne voyons toujours rien, ce bruitage ne faisait que se rapprocher
Et s'éloigner et enfin céder devant un bruit de fond plus régulier, plus ordonné
Trouvant son apothéose dans des glougloutements, en ronds s'élargissant
S’élargissant encore, et là, brusquement plus aucun son, plus aucune vibration
Le silence, un silence à couper au couteau. 

Nous avancions encore, sans peur. 

 

Déjà publié ici 

 


 

 

vendredi 2 mai 2025

De cœur à cœur


Tu parlais de ces boites qui s’emboîtent à la manière des tables gigognes
Cette image je la connaissais, non pas de ouï dire, mais en intériorité
Emboîtement de mondes comme des miroirs qui se reflètent les uns, les autres.


 


 

mercredi 15 mars 2017

De coeur à coeur, de l'un à l'autre

Tu m'avais parlé de ces boites qui s’emboîtent à la manière des tables gigognes.
Cette image je la connaissais, non pas de ouï dire, mais en intériorité.
Emboîtement des mondes comme des miroirs qui se reflètent les uns, les autres.

samedi 18 février 2017

La maison du piton rouge

Cette maison est traversée par une ligne
De l'avant à l'arrière de cette maison deux mondes.

La ligne lorsque c'est l'esprit qui l'emprunte et l'on ferait mieux de dire que c'est la ligne qui fait cela puisqu'il y aura un glissement. Tu es ici et tu n'y es plus, puis tu reviens. Tu ne le sais pas mais tu as emprunté une ligne, je les appelle les lignes de fuite, non seulement parce que l'effet est bien celui-là, mais aussi parce que dans nombres de situations perçues éminemment dangereuses, elles se présentent.
Ce ne sont pas des tunnels, on ne se voit pas se déplacer en elles, on ne rencontre personne, on sait l'avant, l'après.
Ce ne sont pas des portes, on ne se voit pas pénétrer une autre dimension, d'autres paysages, une autre condition de lumière, on sait l'avant, l'après.
Pourtant dans cette maison, l'évidence que cette ligne, est aussi une porte entre deux mondes.