Sur la route des Tamarins

Sur la route des Tamarins
De gros nuages, si nettement
La profondeur du ciel.

Plus haut, d'autres nuages
Et puis la circulation de la lumière
Sur un courant d'air.

Ordinairement les trouées de bleu
Et les moutons blancs du même plan
là, il est possible de plonger dans l'infini.

 

Les éclaircies

Enveloppé de nuage
Il passe
Oh ciel !

Le vent

 

Le vent l'a porté dans son ventre
Mais ce sont les oiseaux enchantés
Qui font la voûte céleste.

Michael Cook 

Ciel vacuité

 

Vacuité ce n'est pas le vide, ce n'est pas le plein
C'est le mot qui me vient
Devant un ciel pareil !

Photo perso 

Des nuages et le ciel

 

Les nuages ont grimpé sur le dos de la montagne
Un instant restent en suspend, comme un équilibre
Sur l'arête.

Les voici à l’assaut du ciel !

F.Lamy

Le barrage

 
Au-dessus de la montagne du rond
Un barrage, noir, compact
Dans la cour, ici au Piton Rouge
Ciel vacuité, prendre sa dose
De vitamine D.

Cela dure, le barrage ne cède pas
La trouée de bleu non plus
En un instant, plus de barrage
Plus de soleil, tout s'est mélangé.

Le pluie chagrine, le vent se lève
L'uniformité a tout gagné.

Plus tard, le ciel se dégage
Et au-dessus de la montagne du rond
Le barrage noir, immobile, compact
Assis comme un gros chat noir.

Armada

 

Une armada, non pas sur les océans

Mais dans le ciel

Infinité de points lumineux

Un œil s'ouvre immense

Lueurs irisées d'aurore polaire.

Déjà ici

Seb Janiak