« L'homme est-il bon ou mauvais ? »
Rousseau et Voltaire ont considéré
que l'homme est mauvais, et chacun a produit son explication sur les
causes. Pour l'un la société est ce qui le rend mauvais, pour
l'autre la société est ce qui lui permet de devenir bon.
Nous
pouvons encore aujourd'hui nous opposer sur les réponses, chacun son
opinion plus ou moins argumentée.
On
peut faire des pirouettes, et dire que l'homme est un produit
de l'évolution qu'il continue à évoluer et de ce fait n'est ni
bon, ni mauvais.
On peut utiliser la logique qui est de
constater que puisque l'homme cherche et s'engage sur des voies
spirituelles ou de développement personnel, ou de guérison, c'est
bien qu'il a besoin de changer et donc qu'il est mauvais.
Lorsque le processus de pensée aboutit à une
conclusion qui nous satisfasse, on laisse la question... jusqu'à la
prochaine fois !
Voilà
ce qui retient mon attention, cette question et d'autres similaires
ne cessent de se présenter, sans jamais trouver de véritable
réponse puisqu'elles se présentent à nouveau.
Là je me penche sur ma propre personne, que se passe-t-il ? Des forces travaillent, qui ne cessent de
travailler à tous les niveaux.
Où suis-je ? Que fais-je ?
Un
instant je tente la position du sujet qui maîtrise son objet, et
vlan, patatras, un silence se fait dans lequel la question n'a plus
de sens.
Conclusion : se poser ce genre de questions a certainement son
utilité, cela participe du travail à travers nous, à travers notre
espèce, mais ces questions sont définitivement sans réponse.
Ariaga : Je
crois qu'il n'est ni bon ni mauvais car ces mots sont des jugements
...
- La partie ne peut pas juger d'elle-même. Si elle est par trop dysfonctionnante dans un plan global, elle se trouve éradiquée. Je pense que chacun de nous sait cela au plus profond, dans ses actes, cela a donné lieu à l'idée de "jugement dernier". Dans cette course contre la nature, quelle est l'avenir de notre espèce ?