Nous
pouvons admettre plusieurs niveaux de réalité. Les lois de Newton
résistent sur un plan local, mais avec les découvertes de la
physique quantique il n'est plus raisonnable d'avoir une
représentation unique et déterministe du vivant. Cette position mentale qui
prétend pouvoir tout prévoir, tout expliquer à partir de conditions
initiales, par l'étude de schémas répétitifs et mécaniques se
déroulant dans un processus de continuité, n'a pas de fondement.
On
ne peut pas ouvrir la boite quantique (référence à la métaphore
du chat de Schoenberg), parce qu'alors l'observateur entre en scène,
et aussitôt le monde quantique disparaît sous la trappe.
L'observateur scientifique constate des anomalies, des inégalités,
qu'il tente de comprendre, c'est cela la physique quantique, des
probabilités qui sont proposées à la vérification.
On
ne peut l'ouvrir cette boîte, mais … un autre état de conscience,
ce que Krishnamurti appelait l'Attention (qui n'est pas l'attention
que j'applique à..), ouvre la boîte que nous sommes à nous-mêmes.
Le
monde vibratoire est alors perceptible, et cela réduit
considérablement le mouvement de la pensée qui vise à produire
l'illusion de continuité. C'est autant une accélération, qu'un
ralentissement, c'est du dedans, comme du dehors, c'est bien de cette
dimension quantique qui n'est pas si éloignée que ça !
En
ce qui concerne notre vie quotidienne nous inter-agissons au niveau
local dans l'illusion de la continuité (temps, espace), mais ignorer
que cela est illusion, sur ce point illusoire fonder notre relation
au monde, c'est là à mon sens la cause de ce désordre que nous
produisons au dedans, comme au dehors.
Ce chat est-il mort ou vivant ?